« Aucune sorte de démonstration ou de propagande politique, religieuse ou raciale n’est autorisée dans un lieu, site ou autre emplacement olympique ». Telle est la règle 50.2 de la Charte olympique qui risque fort de ne pas être respectée pendant les Jeux Olympiques et Paralympiques de Paris 2024.
En effet, des femmes afghanes et iraniennes, entre autres délégations, risquent de concourir voilées pendant les prochains JO.
En signe de protestation et à l’occasion de la Journée de l’olympisme en ce 23 juin, un « parcours de la flamme » symbolique pour un strict respect de la charte olympique en solidarité avec les iraniennes et les afghanes sera organisé à Paris de la Bastille à la République en ce dimanche 23 juin à 14h30 (RV Esplanade Richard Lenoir).
Ce rassemblement rappellera au CIO que son premier devoir est d’exiger le respect de la Charte Olympique qui pose le principe qu’aucune expression politique, religieuse ou raciale, ne saurait être compatible avec l’esprit olympique (art.50-2) et avoir de place aux JO. Force est de constater l’aveuglement volontaire du CIO devant la multiplication des habits à connotation politico-religieuse affublant les rares athlètes féminines issues des théocraties islamistes.
Les Nations-Unies devraient étendre la Convention de 1973 qualifiant de crime contre l’humanité l’apartheid racial tel qu’il avait été institué en Afrique du Sud, aux cas de l’apartheid entre les sexes, imposant aux femmes un statut d’infériorité et leur séparation des hommes, par le port obligatoire du hijab, étendard religieux des théocraties islamistes.
