En prévision de l’élection du prochain président du Comité international olympique (CIO) le 10 septembre prochain, l’ONG Human Rights Watch et le Comité pour la protection des journalistes (CPJ) ont communiqué une lettre aux 6 candidats, dans laquelle ils les appelaient à exprimer leur vision des droits humains. La lettre leur a été adressée début août, dans un contexte tendu à cause de l’adoption d’une loi homophobe (qui sanctionne tout acte de « propagande » homosexuelle devant les mineurs) par la Russie, pays qui va accueillir les JO à Sotchi à l’hiver prochain.
Si le CIO a répondu le 15 août, au nom de tous les candidats, que « la garantie des droits humains et de la liberté de la presse dans le cadre de l’organisation et de la mise en place des Jeux olympiques est cruciale », HRW et le CPJ rapportent la réponse complète du Comité : « Bien que nous attendions clairement que tous les Jeux olympiques, peu importe leur emplacement, y compris la prochaine édition à Sotchi, aient lieu sans aucune forme de discrimination, il est important de souligner que le champ d’action du CIO se limite aux Jeux. Par exemple, le CIO ne peut pas exercer d’influence sur la législation nationale et doit respecter les lois de chaque pays hôte. »
C.F.