Plus de 300 000 Afghans vont devoir quitter le pays si le gouvernement iranien ne leur renouvelle pas leur visa temporaire, les exposant ainsi à l’insécurité et la violence qui règnent en Afghanistan. Les autorités iraniennes avaient donné aux Afghans en situation irrégulière la date limite du 6 septembre pour quitter le pays; après cette date, ils seraient passibles d’une peine d’emprisonnement et d’une amende de 30 000 toman (environ 9€) par jour resté en Iran après le 6 septembre.
Selon Human Rights Watch, seuls 800 000 des 3 millions d’Afghans vivant en Iran ont un statut légal de réfugiés. L’ONG demande au gouvernement iranien de traiter les demandes d’asile avant d’appliquer une telle mesure et de repousser les migrants à la frontière, en l’honneur de la Convention sur les réfugiés de 1951, ratifiée par Teheran.
C.F.