Dans un discours prononcé à l’ONU vendredi 20 septembre, Anatole Nkou, l’ambassadeur du Cameroun a déclaré au sujet de la mort d’Eric Lemembe, un militant des droits LGBT, assassiné au mois de juillet qu’ « il aurait bien pu commettre des exactions quelque part, et attiré un règlement de compte ». Pour Human Rights Watch, cette conclusion est un signal clair des autorités : « les personnes LGBTI peuvent être tuées en toute impunité au Cameroun. »
A ce jour, le Cameroun a rejeté toutes les recommandations des États-membres de l’ONU qui lui demandaient de mettre fin aux arrestations arbitraires pour relations sexuelles consenties entre personnes du même sexe.