Arrêté en mars 2007 à son retour des Etats-Unis, puis relâché quelques mois plus tard, Le Quoc Quand a vécu sous la surveillance constante de la police jusqu’en décembre 2012, lorsque les autorités l’ont de nouveau arrêté sur des charges d’évasion fiscale. Or, selon Human Rights Watch (HRW), le gouvernement cherche surtout à empêcher ce grand défenseur des droits humains de continuer ses activités politiques – il s’exprime notamment sur son blog sur les droits humains, le pluralisme politique, et la liberté religieuse, et avait tenté de se présenter aux élections parlementaires de 2011.
Alors qu’il risque jusqu’à sept ans d’emprisonnement, HRW demande sa libération inconditionnelle.
C.F.