Mardi, le président Thein Sein annonçait une amnistie pour 56 prisonniers politiques. Ils ont été libérés de la douzaine de centres d’incarcération disséminés dans le pays. C’est la seconde amnistie depuis que le président réformiste a promis, lors de son voyage à Londres en juillet dernier, la libération de la totalité des prisonniers politiques. 76 d’entre eux avaient déjà été libérés le 23 juillet. Alors que sous la junte militaire – qui a cédé le pouvoir en mars 2011 – on comptait près de 2500 prisonniers politiques, des centaines d’entre eux ont déjà été libérés depuis.
En réponse à cet effort, ainsi qu’à l’ambitieux processus de paix que Thein Sein a lancé dans tout le pays, une grande partie des sanctions prises par l’Occident ont été suspendues, libérant partiellement des possibilités d’investissement et de commerce. Toutefois, les affrontements sanglants entre l’armée et les groupes ethniques se maintiennent le long des frontières chinoises ou thaïlandaises. De plus, 133 prisonniers politiques demeurent encore dans les geôles birmanes, tandis que 230 activistes sont toujours en attente de leur jugement
