200 propriétés appartenant à des chrétiens coptes ont été attaquées, plus d’une quarantaine d’églises sérieusement endommagées, et quatre personnes au moins ont été tuées. Ces violences à l’encontre des Coptes sont généralement l’œuvre de groupes islamistes et font suite à la répression sanglante de la manifestation du 14 août au Caire.
Suite à ces événements, Hassiba Hadj Sahraoui, sous-directrice d’Amnesty International pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord, estime que ces réactions étaient prévisibles. «Une réaction violente contre la communauté copte aurait dû être anticipée. Or les forces de sécurité ont échoué à éviter les attaques et mettre un terme aux violences».
Les Coptes sont accusés par les partisans extrémistes de l’ancien président Morsi d’être complices de sa destitution par l’armée.