42 personnes, dont une femme, ont été exécutées pour « meurtre de masse » et autres motifs se rapportant au terrorisme, entre mardi et mercredi. Ces faits ont été rapportés par le ministre de la justice irakien ainsi que par une mission des Nations Unies envoyée sur place. Amnesty International dénonce une situation absolument alarmante et appelle, de concert avec les Nations Unies, à la suspension immédiate des exécutions en Irak.
La peine de mort avait été suspendue lors de l’invasion américaine, mais avait repris de plus belle en 2005. 68 personnes ont été exécutées depuis 2011. La minorité sunnite accuse le gouvernement shiite de massacre ethnique, et d’utiliser la peine de mort pour les faire disparaitre.