Un homme âgé de 37 ans, identifié comme étant Alizera M., a été exécuté à la prison de Bojnourd, dans le nord est du pays, par pendaison. Il avait été inculpé pour trafic de stupéfiants, l’un des nombreux chefs d’accusation requérant la peine de mort en Iran.
Cependant, lorsque la famille s’est rendu à la morgue pour récupérer le corps d’Alizera, celui-ci respirait encore, un jour après son « exécution ».
Actuellement en soin à l’hôpital, Alizera devra pourtant remonter sur l’échafaud dès que son état de santé le permettra, ainsi que l’a déclaré l’un des juges.
La terrible perspective que cet homme soit pendu une deuxième fois, après avoir déjà traversé cette rude épreuve, ne fait que souligner le caractère cruel et inhumain de la peine de mort. Les autorités iraniennes doivent immédiatement bloquer la procédure d’exécution visant Alizera M. et instaurer un moratoire sur toutes les autres exécutions, » a déclaré Philip Luther, directeur du programme Afrique du Nord et Moyen-Orient d’Amnesty International.
R.L.