L’été égyptien a été particulièrement meurtrier pour la liberté de la presse. Les chiffres sont alarmants ; entre juin et aout, au moins 5 journalistes ont perdu la vie dans l’exercice de leur métier, lorsque beaucoup d’autres ont été arrêtés, agressés ou brutalisés – on parle de 63 agressions au moins pour cet été, et une dizaine de convocations au tribunal. Des chiffres largement supérieurs à ceux du début de l’année 2013.
Les chiffres, publiés dans un rapport du Centre des droits démocratiques et des droits de l’homme, sont qualifiés de « mois noir » de la presse, et le directeur du Centre, Chadi Amin, de constater que cette hausse des violations à l’encontre des journalistes reste sans précédent dans le pays.