Un homme de 37 ans, qui avait survécu à son exécution par pendaison, avait déclenché une vive polémique parmi les juristes et les religieux du pays, quant à l’éventualité de l’exécuter une seconde fois. « Le condamné qui a survécu (à la peine de mort) ne sera pas exécuté de nouveau », a déclaré mardi 22 octobre au soir le ministre de la justice, Mostafa Pour-Mohammadi. A ses yeux, une seconde exécution aurait été mauvaise pour l’image de l’Iran.
Alireza M., condamné pour trafic de drogue, était resté plus de douze minutes au bout de la corde avant d’être déclaré mort. Lors du transport de son corps à la morgue, le lendemain, un employé s’était aperçu que le condamné respirait toujours. Cette affaire avait déclenché l’indignation générale des associations et organisations de défense des droits de l’homme.
Depuis le début de l’année 2013, au moins 58 personnes ont été exécutées en Iran.