Marco Weber, citoyen suisse de 28 ans est l’un des trente militants de Greenpeace, arrêtés par les gardes-côtes russes le 18 septembre dernier. Il décrit dans une lettre publiée hier par les hebdomadaires suisses SonntagsZeitung et Le Matin Dimanche, les conditions difficiles de sa détention .
Le militant est totalement isolé, du matin au soir, dans une cellule gelée. « La situation est difficilement tenable, les journées sont longues. Les conditions de promenade quotidienne sont dégradantes et dévalorisantes. Je déambule seul dans un espace fermé de 4 mètres sur 5. Le sol et les murs sont en béton, aucune fenêtre, pas de lumière naturelle. Une grille épaisse verrouille le plafond, des gardes patrouillent au-dessus. La pièce est sale et humide. » Marco Weber est en outre coupé de toute information ou communication extérieure.
Les trente militants sont en attente de leur jugement programmé le 24 novembre. L’inculpation pour piraterie a été requalifiée lundi dernier en « vandalisme ». Ils risquent toutefois jusqu’à 7 ans de prison. Ils sont incarcérés dans la région de Mourmansk, au Nord de la Russie.