Plus de 61 personnes ont été tuées dimanche en Irak dans une vague d’attaques, notamment dans les secteurs chiites de la province de Bagdad. Le plus meurtrier des attentats a eu lieu à Nahrawan, au sud de la capitale, où 7 personnes ont été tuées par l’explosion de deux voitures piégées. Dans la région de Bagdad seule, on compte plus de 41 personnes tuées par des véhicules explosifs.
La recrudescence des violences sans précédent depuis 5 ans, pourrait s’expliquer par la guerre en Syrie, pays voisin, secoué par une rébellion essentiellement sunnite. Le Premier ministre irakien, Nouri al-Maliki devrait se rendre dans les jours à venir à Washnigton, afin de demander une assistance américaine pour la sécurisation de la frontière irako-syrienne.