Les députés ukrainiens sont profondément divisés sur la question de la libération de l’ex-premier ministre ukrainien, Yulia Timochenko. Sa libération a été posée comme condition sine qua non des accords d’association et de libre-échange avec l’Union européenne, qui devraient être entérinés – ou non – lors d’un sommet à Vilnius, en Lituanie, le 28 novembre prochain.
Ces accords sont une chance inestimable pour l’Ukraine de s’émanciper de la tutelle russe et de faire un pas vers l’Union européenne. Si l’actuel dirigeant ukrainien, Yakunovitch, a longtemps refusé de libérer son ex-rivale, il a récemment déclaré être prêt à signer une loi autorisant la prisonnière à joindre l’Allemagne pour des soins.
Mais même dans le camp des pro-Yakunovitch, la question de savoir si Timochenko partira en Allemagne en tant que personne libre ou comme prisonnière criminelle divise profondément. Tandis que le consensus tarde à se faire, l’UE rappelle que le temps s’écoule et que l’échéance est pour le 28 novembre.