Pas la moindre charge n’a été retenue hier contre l’équipage du Prestige, ce navire libérien qui, en 2002, a déversé 63 000 tonnes de fuel au large de l’Espagne lors de son naufrage, polluant gravement près de 3 000 km de côtes. Seul le commandant, Apostolos Mangouras, a été condamné à neuf mois de prison pour avoir refusé le remorquage.
Un scandale aux yeux de Greenpeace Espagne, pour qui cette affaire porte le message que « créer un désastre environnemental est sans conséquence », et « n’empêchera pas qu’un autre Prestige soit possible. » Tout le principe de justice environnementale est ici remis en cause.