Grigoris Vallianatos et Nikolaos Mylonas, se sont vus refuser l’union civile – le mariage homosexuel n’étant pas légal en Grèce – sous motif qu’elle n’était accessible qu’aux couples hétérosexuels. Ils s’en sont donc remis à la Cour européenne des droits de l’homme.
Pressée de se mettre en règle, la Grèce avait annoncé le 27 novembre avoir trouvé un accord, « pour que la loi grecque s’adapte à la charte des droits de l’homme ». Le parti socialiste grec, le Pasok, membre de la coalition au pouvoir, avait inclus cette union civile élargie dans un projet de loi antiraciste, déposé au Parlement.
Cependant, le partir conservateur Nouvelle Démocratie ne s’est pas laissé convaincre, et a fait pression pour expurger ce paragraphe du texte. L’union civile pour tous est donc rejetée. De son côté, l’évêque orthodoxe Seraphim avait menacé d’excommunication tout député qui voterait en faveur de ce projet de loi.