Le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a mené une enquête approfondie dans les camps de réfugiés syriens. Il s’inquiète du sort des enfants. Après 32 mois de conflit, ce sont les premières victimes, souvent coupées de leur famille. Orphelins ou séparés d’une mère ou d’un père restés au pays pour combattre, ou morts sous les bombes, ils forment « une génération sacrifiée », dit le HCR.
Plus d’1,1 millions de ces enfants sont dans les camps ouverts de Jordanie ou du Liban, et présentent des traumatismes profonds et des séquelles psychologiques et physiques graves. Beaucoup d’entre eux travaillent : en Jordanie, près d’un ménage sur deux survit en partie ou totalement grâce au salaire d’un enfant.
Le Haut Commissaire parle d’une génération d’innocents sacrifiés et d’une honte pour la communauté internationale.