Après le progrès notable qu’a représenté l’accord intérimaire sur le nucléaire, Téhéran multiplie les gestes d’ouverture, principalement sur le plan régional. Le ministre iranien des Affaires étrangères était mercredi 4 décembre aux Emirats Arabes Unis, au terme d’une tournée qui l’a mené dans plusieurs autres monarchies du Golfe (Koweit, Oman, Qatar…), pour aborder différents contentieux sur les eaux et les territoires du Golfe. L’enjeu économique pour les Emirats, par exemple, est considérable si la levée des sanctions internationales qui visent l’Iran se confirme.
Toutefois, les tensions entre ces puissances restent encore profondément enracinées, ne serait-ce qu’à travers le cas syrien, lorsque maintes monarchies du Golfe ont soutenu la révolution alors que Téhéran est le principal allié de Bachar el-Assad.