Tandis que la situation humanitaire se dégrade en Centrafrique, tant dans la capitale Bangui que dans le reste du pays, les ONG sur place tentent de faire face aux urgences qui se succèdent. Les réfugiés et déplacés n’ont pas de toit, l’eau, la nourriture, les médicaments et les installations sanitaires font cruellement défaut.
Dans ce contexte difficile, Médecin Sans Frontières déplore le manque d’inaction des agences des Nations Unies. Sylvain Groulx, chef de mission MSF à Bangui : « Cela fait depuis jeudi que nous avons demandé à l’ONU d’intervenir, notamment à l’aéroport et dans les différents camps de déplacés, mais alors que l’on demande à ce qu’il y ait des distributions de nourriture, on voit plutôt des gens qui viennent faire des évaluations. On nous avait dit qu’il y aurait des distributions aujourd’hui, « sans faute », et pourtant on n’a rien vu. »