Le sort de Stephane Tiki est aussi grotesque que tragique.
Ce sont les idées même qu’il défend dans la Droite forte qui ont créé les conditions de sa situation irrégulière.
Le droit des étrangers s’est tellement durci ces dernières décennies que même des talents comme ce Monsieur (on peut désavouer ses positions et ses choix partisans et lui en reconnaître) peuvent se retrouver exclus de tout accès au sol français, qui plus est à la citoyenneté.
Je vais vous dire : moi, je le comprends un peu, ce Monsieur Tiki. Il a dû se dire : « ça marche pour moi et ce n’est pas un système injuste qui va m’empêcher de faire carrière en France. J’ai choisi la France, je me sens Français. Donc j’ai le droit d’être en France et plus tard de devenir Français ! »
Eh bê non, Monsieur Tiki. La France de la Droite forte – et, bien au-delà d’elle, de toute la classe politique qui a gouverné depuis 1986, vous dénie ce droit. Vous n’avez pas le droit d’être en France ni encore moins d’être Français !
Monsieur Tiki, je vous propose un marché : engagez-vous avec nous pour la régularisation des sans-papiers (allez, pas tous…) et, soyons fous ensemble, pour le droit de vote des étrangers aux élections locales. Et, en échange, lançons ensemble la campagne : #DesPapiersPourTiki.