La loi du 17 mars 2014, dite loi Hamon, a instauré une action de groupe, très populaire dans les pays anglo-saxons sous le nom de class action. En théorie, elle doit permettre aux consommateurs qui s’estiment lésés de se coaliser et d’engager une procédure d’indemnisation unique, au lieu d’agir individuellement, livrés à eux-mêmes, et obligés d’exposer seuls des honoraires d’avocat parfois très élevés. Dans la pratique, les choses ne sont pas aussi simples, comme nous l’explique Raymond Taube, directeur et formateur de l’Institut de Droit Pratique.