Que vous inspire la décision des autorités judiciaires indonésiennes à l’encontre de Serge Atlaoui ?
Je suis horrifié. Sans être familier du droit pénal ni de ce dossier judiciaire, il semble manifeste que Serge Atlaoui n’a pas eu droit à un procès équitable. J’apporte tout mon soutien à sa famille. Mais je veux surtout ici souligner la mission ingrate, courageuse de ses avocats, notamment Richard Sédillot qui sait toute mon affection confraternelle et amicale. Je suis fier que des avocats portent les valeurs que défendent le Barreau de Paris et la France.
J’ajoute que, lorsqu’on attente à la vie et aux droits fondamentaux d’un homme, que ce soit en Indonésie, en Europe ou ailleurs, ce n’est pas bon pour la sécurité juridique, pour le développement économique et culturel d’un pays.