Le 4e arrondissement, fortement marqué par l’histoire, est également un quartier moderne, vivant, qui s’adapte à la société qui l’habite et qui l’entoure. Sur le plan artistique, les formes d’expression contemporaines s’imposent peu à peu, notamment au travers des nombreuses galeries d’art qui s’affirment comme un emblème du 4e arrondissement des arts et de la diversité.
Les galeries d’art contemporain
Derrière les ruelles plutôt discrètes et les humbles cours intérieures du 4e arrondissement se cache un foisonnement de galeries d’art. On tombe souvent dessus sans s’y attendre, comme une belle surprise au coin de la rue, ou sous les arcades de la Place des Vosges.
Les artistes qui vendent leurs œuvres sont français, mais aussi belges, mexicain, japonais… Les styles varient autant que les couleurs et les nationalités. En règle générale, les couleurs vives ne manquent pas à l’appel, à l’image de la galerie Art Symbol, dont les statues en aluminium accrochent l’œil dès que la galerie arrive en ligne de mire. D’autres oeuvres restent plus sobres, comme par exemple les statues modernes qu’on peut retrouver dans la Galerie du Marais ou encore les peintures de la galerie Gabrielle Maubrie.
Autre exemple emblématique, la Galerie Nathalie Obadia, expos
Certaines galeries sont thématiques et comptent donc comme une référence dans un domaine précis. Sur l’Ile Saint-Louis, une petite galerie spécialisée dans l’ « entertainment », Artludik, expose et vend actuellement des dessins de recherche originaux utilisés pour produire les classiques de Disney. « Ces artistes sont des personnes peu connues alors que leurs dessins sont à l’origine des dessins animés les plus regardés », explique Solène, qui tient la galerie. Un peu plus loin, on trouve la galerie Jupiter, qui vend depuis vingt ans majoritairement des sculptures contemporaines créées par des artistes burkinabés. Figures longilignes et harmonieuses, ces œuvres sont très décoratives et s’inscrivent dans une esthétique africaine peu exploitée par les autres galeries du 4e.
On se rend par ailleurs compte assez rapidement du fait que les galeries constituent un monde à part. Souvent petites de taille et peu fréquentées en comparaison des boutiques de vêtements par exemple, on n’y rentre pas inaperçu. Les propriétaires, quant à eux, ont souvent une idée bien précise de ce qu’ils attendent de l’art et de sa clientèle. Parfois, il arrive que la communication reste brève. A contrario, certains propriétaires sont heureux de parler de leur espace et de leurs convictions artistiques, qu’ils défendent avec ferveur. Reste que ces petits îlots d’art sont une source de fraîcheur et montrent que le 4e est bel est bien un arrondissement tourné vers l’art contemporain.
Art Symbol : 24 Place des Vosges, 75003 Paris
01 42 72 00 75
Artludik : 12 Rue Saint-Louis en l’Île, 75004 Paris
01 43 26 19 22
Jupiter : 19 Rue Saint-Louis en l’Île, 75004 Paris
01 55 42 16 14
Galerie du Marais : 21 Place des Vosges, 75003 Paris
01 42 78 92 93
Gabrielle Maubrie : 24 rue Sainte Croix de la Bretonnerie 75004 Paris
01 42 78 03 97
Nathalie Obadia : – 3 Rue du Cloître Saint-Merri 75004 Paris
01 42 74 67 68
– 18 Rue du Bourg Tibourg 75004 Paris
01 53 01 99 76
Le Centre Pompidou
On ne peut évidemment parler d’art contemporain dans le monde, en France et surtout dans Paris 4e sans évoquer le Centre Georges Pompidou. Il abrite, entre autres, le Musée National d’Art Moderne et est devenu une référence internationale en matière d’expositions et d’évènements artistiques. Sa collection permanente, impressionnante de par sa taille et la variété des artistes exposés, sobrement par ordre chronologique, est visitée et revisitée par les touristes comme par les Parisiens.
En parallèle, des expositions temporaires sont organisées régulièrement, faisant ainsi vivre au cœur de Paris 4e l’art contemporain international.
La bibliothèque et la librairie constituent également une partie importante du Centre, avec une importante collection d’ouvrages et un espace de travail prisé par nombre d’étudiants.
Contemporain de par sa programmation et son architecture, c’est comme si le Centre, dont on a oublié les controverses de ses débuts, avait toujours un pas d’avance sur le temps. Au final, un peu comme l’arrondissement qui l’abrite.