Le Pérou commencera à exporter de la totora du lac Titicaca aux Pays-Bas
Les îles d’Uros, lac Titicaca.
Crédit : Mathias Ripp/Flickr CC[/caption]
Le Pérou commencera au mois de décembre à exporter de la totora, sorte de jonc qui pousse aux abords des lacs de haute altitude dans les montagnes péruviennes et qui sert notamment à construire les barques et habitations flottant sur le lac Titicaca, situé dans la cordillère des Andes, entre le Pérou et la Bolivie.
L’exportation prochaine de cette plante est rendue possible par la signature du premier contrat de gestion des ressources naturelles, a déclaré le chef de la Réserve nationale du Titicaca, Víctor Apaza, à l’agence de presse espagnole EFE.
Víctor Apaza a expliqué que les premières douzaines de tonnes de totora sèche, destinées au marché vinicole pour l’élaboration de l’emballage des tonneaux de vin, seront envoyées en décembre aux Pays-Bas.
Les premiers envois feront office de test et les Pays-Bas devront ensuite entrer en contact avec les communautés du lac Titicaca, pour évaluer la possibilité de réellement démarrer ce commerce.
L’accord a été conclu par le Service national des zones naturelles protégées par l’Etat, émanant du ministère de l’Environnement péruvien, et les habitants d’Uros Chulluni, un ensemble d’îles flottantes situées sur le lac Titicaca, à plus de 3800 mètres d’altitude.
M.Apaza a ajouté par ailleurs que la commercialisation de cette plante herbacée, qui peut atteindre parfois jusqu’à trois mètres, bénéficiera pendant un an à huit familles d’Uros, pour ensuite bénéficier à des associations.
« Des 16 hectares de la réserve sur laquelle pousse la totora, 40% des totoras resteront intactes, 50% serviront à l’usage habituel des communautés de la zone du lac et seulement 10% seront destinées à l’exportation » a-t-il précisé.
Colombie : Juan Manuel Santos prévoit de gracier 30 membres des FARC dans le cadre du processus de paix
Juan Manuel Santos.
Crédit : Agência Brasil/Flickr CC[/caption]
Dimanche 22 novembre, Juan Manuel Santos, président colombien, a déclaré vouloir gracier 30 membres de l’organisation armée des FARC (Forces Armées Révolutionnaires de Colombie), dans le cadre des négociations de paix qui se déroulent depuis plus de trois ans maintenant à La Havane, à Cuba.
Cette décision a été présentée comme un geste pour construire la confiance entre le gouvernement et les FARC. Le président, qui entend ainsi accélérer le processus de paix, a fait savoir que les guérilleros qui seront libérés ont tous été incarcérés pour délit de rébellion et qu’aucun n’a été condamné pour crime.
En septembre dernier, M. Santos a arrêté la date du mois de mars pour signer un accord définitif entre les deux parties.
Les FARC, ont, quant à elles, multiplié les gestes de paix et de bonne volonté ces derniers mois. Le cessez-le-feu unilatéral est respecté et les chefs des FARC ont sommé leurs troupes de ne plus acheter d’armes et de cesser tout entraînement militaire.
Brésil : une coulée de boue dévastatrice provoque la colère des habitants
Drapeau d’Haïti[/caption]
La manifestation de l’opposition qui s’est tenue vendredi 20 novembre, à Port-au-Prince, capitale d’Haïti, a viré au drame : un manifestant a été tué et un autre grièvement blessé à coups de machette.
Cela fait maintenant plus de deux semaines que la contestation populaire mais aussi celle de l’opposition politique ne faiblit pas contre les résultats du premier tour de l’élection présidentielle, le 25 octobre dernier, qui donnent Jovenel Moïse, poulain du président sortant Michel Martelly, en tête du scrutin avec 32,81 % des suffrages ( La commune de Maîche. Crédits : Wikipedro/Flickr CC[/caption]
Une cloche de vache, sur laquelle on peut lire « Maîche, Victoire 1945 » et « 1944 Libération », a été retrouvée récemment sur une plage du Costa Rica. C’est une lettre en provenance de ce petit pays d’Amérique centrale, adressée à la mairie de la commune de Maîche, dans le Doubs, en région Franche-Comté, qui a révélé cette étonnante découverte.
La commune de Maîche a, dès lors, tenté de savoir comment cette cloche datant de sa libération, 70 ans plus tôt, a pu s’échouer en Amérique centrale.
Sitôt le courrier arrivé en mairie, il a été redistribué aux policiers municipaux qui l’ont ensuite confié à l’historien local de la Deuxième Guerre mondiale, Michel Simonin.
Le courrier et les photos jointes à ce dernier, en date du 11 novembre dernier, émanent d’une dénommée Madeleine Beange.
La libération de la commune de Maîche a eu lieu le 5 septembre 1944. Une rapide enquête a fait état de la fabrication, par la maison Obertino, de Morteau, d’une série de cloches commémoratives semblables à celle retrouvée au Costa Rica. Une réédition avait été effectuée récemment.
Cependant, l’état d’oxydation de la cloche « costaricienne » atteste de l’ancienneté de l’objet.
Selon le journal L’Est Républicain, des reproductions de ces cloches ont été faites et le repreneur de la sellerie locale de Maîche en vendait à une certaine époque. Enfin, le quotidien précise qu’au moins deux habitants du plateau de Maîche vivent au Costa Rica.
L’Uruguay accueillera la troisième édition des Prix Platine du cinéma ibéro-américain
Drapeau de l’Uruguay[/caption]
L’Uruguay accueillera la troisième édition des Prix Platine du cinéma ibéro-américain, lors d’un gala qui se déroulera en juin 2016.
Pas moins de 800 films de 23 pays hispanophones seront en compétition pour ces récompenses cinématographiques, créées avec l’intention de promouvoir et encourager le cinéma en langue espagnole.
Cette édition revient sur le continent latino-américain, alors qu’en 2014, la remise de prix avait eu lieu dans la ville de Panamá, capitale du pays du même nom, et cette année, à Marbella, dans la province de Málaga, en Espagne.
La cérémonie se déroulera au Palais des Congrès de Punta del Este, ville côtière d’Uruguay, située dans le prolongement est de la capitale Montevideo. C’est d’ailleurs avec cet événement que sera inauguré ce grand bâtiment culturel, le plus important construit jusqu’alors en Uruguay.