En hommage aux victimes des attentats du 13 novembre à Paris, l’artiste américain Charles Fazzino, maître du Pop art 3 D, crée l’ œuvre « WE CRY TOGETHER » qui sera produite en cent exemplaires (série unique et limitée à ces cent exemplaires).
L’œuvre associe les attentats du 11 septembre 2001 à ceux du 13 novembre 2015 et rappelle que la liberté est inscrite dans les Constitutions américaine et française.
Ce petit tableau de format 15 x 17 cm environ (autour de 20 x 30 encadré) est vendu au prix de 400 €, dont l’intégralité sera affectée directement en soutien à l’Assistance Publique des Hôpitaux de Paris en reconnaissance du courage et du dévouement exemplaires dont ses personnels hospitaliers ont fait preuve durant les heures et les jours qui sont suivi les attentats du 13 novembre.
La souscription est ouverte jusqu’au 31 décembre 2015 et déjà 50 exemplaires ont été commandés.
Les chèques doivent être rédigés à l’ordre de Direction DSFP AP/HP et adressés à la galerie Artima, dirigée par Nicolas Waltman, au 4 rue du Pas de la Mule, 75003 PARIS – France. Tél. : (33) 01 48 04 39 70. Une attestation sera adressée aux donateurs aux fins de déductions fiscales (66% du montant du don pour les particuliers, 60 % pour les entreprises dans les limites légales).
Cette initiative nous a été proposée par Claude Cellier, lecteur et parrain d’Opinion Internationale, auteur du présent poème hommage aux victimes des attentats du 13 novembre :
J’aurais pu pleurer,
Mais je n’ai pas pu.
J’aurais pu crier,
Mais je n’ai pas pu,
J’aurais pu hurler,
Mais je n’ai pas pu.
J’aurais pu haïr,
Mais je n’ai pas pu,
J’aurais pu renoncer,
Mais je n’ai pas pu,
J’aurais pu tuer,
Mais je n’ai pas pu.
J’aurais pu renoncer à ce repas hier avec mon ami Paul,
Mais je n’ai pas pu,
J’aurais pu ne pas aller après au musée Picasso,
Mais je n’ai pas pu,
J’aurais pu détourner mon regard devant les superbes nus de Picasso,
Mais je n’ai pas pu.
J’aurais pu rougir de honte de découvrir ces sexes peints
Mais je n’ai pas pu
J’aurais pu ne pas lire Charlie Hebdo,
Mais je n’ai pas pu,
J’aurais pu ne pas aller voir l’exposition Fazzino à la galerie Artima place des Vosges
Mais je n’ai pas pu
J’aurais pu ne plus écouter TSF Jazz,
Mais je n’ai pas pu.
J’aurais pu ne pas aller avec Irène et Oriane déposer des roses de Noël à « La belle Equipe » rue de Charonne,
Mais je n’ai pas pu,
J’aurais pu pardonner
Mais je ne peux pas.
Claude Cellier