En 2006, Steve Nash figurait parmi les cent personnalités les plus influentes du monde, selon le classement réalisé chaque année par le magazine Time.
Une reconnaissance que le basketteur canadien devait à sa générosité (une fondation dédiée à la jeunesse défavorisée porte son nom) et à ses talents de producteur (de films documentaires).
Outre ce diplômé en sociologie, la ligue de basket nord-américaine (NBA) compte aujourd’hui peu de « tronches » après la retraite en 2011 du pivot chinois Yao Ming (dont le QI s’élève à 132, loin cependant des 160 du footballeur anglais Franck Lampard). Seul l’espagnol Pau Gasol peut s’enorgueillir d’avoir suivi des études de médecine… avant d’être happé par le barnum de la NBA.
Au pays des universités prestigieuses, on rencontre donc des réussites internationales mais aussi « domestiques », comme le montre le parcours de Craig Breslow et de Ryan Lavarnway. Respectivement diplômés en biophysique moléculaire et en philosophie, leur retour à Yale, avec le trophée de la ligue mondiale de base-ball, avait fait la une des journaux outre-Atlantique en 2014. Un hommage qui pourrait d’ailleurs inspirer le joueur de football américain Ryan Fitzpatrick (diplômé en économie à Harvard) en cas de victoire au Super Bowl !
En Europe, la Fédération internationale de football, avant d’être éclaboussée par plusieurs scandales, n’avait pas non plus manqué de rappeler le nombre important de diplômés que compte sa discipline. Des docteurs (le célèbre footballeur brésilien Socrates et son homologue ibérique Pirri), en passant par des « économistes » (l’entraîneur français Arsène Wenger, les ex-joueurs espagnols Emilio Butragueño et Manuel Sanchis) et une « avocate » (la footballeuse anglaise Eniola Aluko). Et qui étaient donc les clients de Me Aluko ? Le groupe de musique One Direction et… les footballeurs Eden Hazard et David Beckham !