C’est lors d’une conférence de presse organisée lundi dans ses locaux que le Conseil supérieur de l’audiovisuel a présenté les « Quatre temps forts pour la féminisation du sport dans la société française ».
Olivier Schrameck et Nathalie Sonnac, respectivement président et membre du CSA, ont mesuré l’importance de ces « évènements-saisons » dont le premier se déroulera les 6 et 7 février pour la majorité des acteurs de l’audiovisuel, et dès le 5 février pour France Télévisions.
Leur objectif est de « fédérer l’ensemble des médias audiovisuels et les acteurs du monde sportif pour ancrer plus avant la féminisation du sport dans la société et contribuer à sa meilleure représentation dans les médias ».
« Les médias donnent moins, nous ne faisons qu’un rattrapage », a d’ailleurs expliqué Patrick Kanner. Pour corroborer ses propos, le ministre de la Ville, de la Jeunesse et des Sports a évoqué les « 12 femmes devenues présidentes de fédérations » contre 5 il y a encore quelques années, mais quand même « 12 sur… 121 ! Nous progressons lentement, nous sommes donc réunis pour mettre un coup de booster », a-t-il insisté.
Un constat établi sur le terrain par Pascale Boistard. La secrétaire d’État chargée des Droits des femmes a parlé des « 45 % de jeunes filles qui arrêtent le sport à l’âge de 14 ans », alors que, « en 2015, il y a eu plus de licences féminines que masculines », selon Thierry Braillard, secrétaire d’État aux Sports.
Parties prenantes du projet avec le CSA, le Comité national olympique et sportif français, les trois membres du gouvernement présents à cette conférence ont bien situé l’enjeu de ces quatre saisons dont les autres temps forts auront lieu en mai, septembre et décembre 2016.