Cette année encore, le Paris Grand Slam Judo, considéré comme le tournoi le plus important derrière les compétitions phares que demeurent les Jeux olympiques et les championnats (d’Europe, du monde), n’a pas failli à sa réputation.
Pour cette 42e édition, 610 judokas venus de 99 pays et représentant les cinq continents s’étaient en effet déplacés à Bercy. Des chiffres impressionnants qui prouvent une nouvelle fois l’attrait de la manifestation parisienne sur les compétiteurs.
Mais pour préserver le charme d’un tournoi, une qualité s’impose : l’adaptabilité. Après son changement de lieu (du stade Pierre de Coubertin en 1971 à Bercy en 2000), puis de nom (le tournoi de Paris devenant Paris Grand Slam en 2009), c’est au tour de son enceinte d’accueil de subir quelques retouches. Ainsi, l’année dernière, le vieux POPB, après dix-huit mois de travaux, a laissé place à l’AccorHotels Arena.
Un naming à la mode dans d’autres sports (football, rugby) qui offre au judo une seconde jeunesse pour faire face à l’émergence de nouvelles disciplines de combat, MMA en tête. Une manne financière indispensable pour continuer d’attirer des cracks comme Teddy Riner… Le forfait de l’octuple champion du monde pour ce week-end avait pour seule raison une blessure à l’épaule.
Une mauvaise nouvelle pour les organisateurs mais aussi pour le colosse guadeloupéen, titré en 2013 à Paris et champion olympique 2012 dans la catégorie des plus de 100 kilos : une préparation réussie aux JO passe par une bonne performance dans la capitale française. Pour leur part, Clarisse Agbegnenou (- 63 kg), lauréate de son troisième Paris Grand Slam, et Cyrille Maret (- 100 kg), vainqueur de sa troisième compétition d’affilée, envisageront l’horizon olympique avec sérénité !