Les Saoudiens vont-ils supplanter les Qataris dans le foot français ou compléter la liste des pays impliqués à plus ou moins grande échelle dans les clubs hexagonaux ? La question mérite d’être posée au vu de l’arrivée depuis le début de l’année de deux princes dans le capital de Nice et de Sedan.
Fahd, qui est entré dans le capital du Club sportif Sedan Ardennes, une équipe de National (l’équivalent de la 3e division), n’est autre que le neveu du roi. D’autre part, si les dirigeants de l’OGC Nice ont certainement une idée de qui se cache derrière le partenaire du britannique Edward Blackmore, son nom n’a pour l’instant pas été révélé.
Le but du patron de Sport Investment Fund (qui investit dans des académies de football) et de son riche acolyte est d’augmenter cet été leur part de capital qui atteint actuellement 49 %. Du côté ardennais, l’objectif est double : la remontée en ligue 2 pour le volet sportif et le développement touristique du château de Montvillers à Bazeilles, siège du club.
Deux exemples qui illustrent l’appétit croissant des investisseurs étrangers pour le ballon rond en France. Des investisseurs aux profils de plus en plus variés car, avant les Saoudiens, les Qataris ont pris le pouvoir au Paris Saint-Germain, un Russe à Monaco, des Chinois à Sochaux, et un Azéri à Lens. Sans oublier les Japonais à Grenoble, qui passèrent du rêve (la ligue 1 en 2008) au cauchemar (la faillite en 2013). Plus récemment, il y a eu aussi l’intronisation d’un américain au Havre.
Cela prouve une nouvelle fois que l’internationalisation des clubs de foot français, comme celle des étrangers (Chelsea, Manchester City et United en Angleterre, Malaga et Espanyol Barcelone en Espagne…), continue.