Venezuela : l’opposition cherche à concrétiser une loi d’amnistie des prisonniers politiques
Leopoldo Lopez, figure de proue de l’opposition vénézuélienne – Crédit photo : Danieldominguez19 (Creative Commons)[/caption]
Les députés de l’opposition au régime chaviste, désormais majoritaires à l’Assemblée nationale du Venezuela depuis les élections législatives du 6 décembre dernier, cherchent à concrétiser une de leurs promesses phares : une loi d’amnistie pour les opposants politiques et notamment tous les prisonniers politiques du régime.
Le quotidien vénézuélien El Nacional annonce que le texte baptisé « loi d’amnistie et de réconciliation nationale » est actuellement débattu à l’Assemblée.
La future loi pourrait viser environ 78 prisonniers politiques et notamment un groupe d’opposants arrêtés après de violentes manifestations contre le président Nicolas Maduro, en février 2014.
Parmi ces derniers, se trouve le leader de l’opposition Leopoldo Lopez, condamné en septembre dernier à quatorze ans d’incarcération pour incitation à la violence.
Les députés proches du pouvoir ont fait savoir qu’ils s’opposeraient à un tel texte.
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La façade avant de la Casa Rosada, siège du gouvernement d’Argentine. Crédit photo : Gino Lucas Turra / Creative commons[/caption]
Le gouvernement de Mauricio Macri, au pouvoir depuis décembre dernier, a multiplié depuis les licenciements dans nombre d’établissements publics, notamment au sein de la Banque centrale, du centre culturel Kirchner, du Sénat, des ministères ou même de la Maison rose (siège de l’exécutif).
En tout, ce sont 6 200 contrats qui ont été résiliés. Le gouvernement a estimé qu’il s’agissait d’emplois fictifs après avoir constaté que les employés ne se présentaient pas au travail, selon le journal économique El Cronista.
Les proches du kirchnérisme n’ont pas tardé à monter en créneau en dénonçant ces licenciements massifs. D’après des sources syndicales, ces licenciements pourraient concerner jusqu’à 15 000 personnes.Pour contester ces suppressions de postes, une grève nationale est prévue fin février.
Pendant les douze ans de présidence Kirchner, le nombre d’employés publics avait quasiment doublé passant de 2,2 à 4 millions. Certains emplois seraient des « emplois fantôme » qui coûtent plus de 20 millions de pesos à l’État, selon le quotidien La Nación.
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Irina Bokova, directrice générale de l’Unesco (Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture), en octobre 2009 – Crédit photo : UNESCO/Michel Ravassard[/caption]
La directrice générale de l’Unesco, Irina Bokova, a condamné jeudi 11 février le meurtre de la journaliste de presse écrite, Anabel Flores Salazar, perpétré dans l’État de Puebla, au Mexique.
« Ce crime prive la population d’une voix qui alimentait un débat public éclairé et qui contribuait à la libre circulation de l’information. Au nom de la justice et afin de garantir des conditions de travail plus sûres pour les journalistes, j’appelle les autorités à enquêter sur ce crime et à traduire ses auteurs en justice », a-t-elle déclaré.
La journaliste Flores Salazar était reporter pour le quotidien El Sol de Orizaba et collaborait avec deux autres journaux locaux El Buen Tono et El Mundo de Orizaba.
Enlevée à son domicile le 8 février dans la ville d’Orizaba, située dans l’État de Veracruz, son corps a été retrouvé dans l’État voisin de Puebla, le 9 février.
L’Unesco publie régulièrement des communiqués sur l’assassinat des professionnels des médias et une liste complète des journalistes assassinés est disponible en ligne.