« Ouvrir les portes de notre avenir, vers une aube nouvelle », c’est à cette tâche que Lionel Zinsou appelle, autour de lui, tous les Béninois. Sagesse et responsabilité sont la trame de son engagement pour une politique de développement.
Lionel Zinsou n’est pas un théoricien du développement. Il est aux antipodes des grands manipulateurs de concepts universitaires qui professent et assènent le refrain des « y a qu’à ». Le souci d’efficacité, pour qui a lu son programme d’action, est évident. Ne plus perdre le temps à chercher des boucs émissaires est un état d’esprit déterminant et motivant. Son discours est résolument tourné vers un pacte commun et national, avec une pointe de conquête de nouvelles frontières humaines. « Aller plus loin, c ́est éradiquer le fléau de la pauvreté, en donnant à chaque citoyenne et à chaque citoyen, la possibilité de participer aux fruits de la richesse produite dans notre pays. »
Pour Lionel Zinsou, l’implication de toutes les catégories sociales, chacune reconnue dans sa spécificité, est primordiale. Il détermine cinq groupes qui doivent bénéficier d’un choix politique fort.
D’abord les jeunes. Le fort taux de chômage qui les frappe est un « fardeau pour les familles et une perte pour l’économie nationale ». On comprend bien que l’éradication du chômage ne se décrète pas. La volonté de combattre ce mal conduit à mener une politique d’éducation ambitieuse qui permettra aux jeunes d’accéder à un emploi d’avenir. On ne forme pas pour former. L’éducation et la formation sont au premier plan des préoccupations de Lionel Zinsou.
Les femmes et le monde rural sont injustement tenus éloignés des opportunités économiques, voire politiques, du pays. Les agriculteurs végètent dans une pauvreté entretenue par le manque d’investissement dans nos communes rurales ! C’est pourtant là que nous puisons nos ressources vivrières. Lionel Zinsou fait ce constat et préconise par petites touches des actions franches pour leur confort et l’accès à un minimum décent.
Le secteur privé et la diaspora sont aussi des vecteurs importants de développement. Ils peuvent se combiner mais il faut savoir apprécier le secteur privé national. Il se distingue par une « croissance du chiffre d’affaires qui ne se traduit pas encore suffisamment en création d’emplois pour les Béninois », remarque Lionel Zinsou. Sa politique économique et sociale tendra à une meilleure et plus équitable redistribution des richesses.
Enfin, Béninoises et béninois brillent à l’étranger, mais leurs compétences ne profitent pas au Bénin. De nombreux pays ont développé une politique attractive à l’adresse de leur diaspora et en tirent un bénéfice évident de développement. Pourquoi pas les Béninois ?!