Française naturalisée depuis seulement trois ans, Gaëlle Nayo-Ketchanke aura la lourde responsabilité de porter sur ses seules épaules le poids de l’haltérophilie féminine tricolore lors des prochains Jeux olympiques de Rio. Une pression qui n’effraie visiblement pas cette native de Douala au Cameroun, aussi impressionnante dans un gymnase que timide en dehors.
Rencontre avec une athlète à double facette.
Trois Français seront présents aux côtés de Gaëlle au Brésil pour la compétition d’haltérophilie qui se déroulera du 6 au 16 août prochain au Pavillon 6 de Riocentro. Benjamin Hennequin et Giovanni Bardis dans la catégorie des – 85 kg, ainsi que Bernardin Kingue-Matan en – 69 kg. Au total 260 athlètes, 156 hommes et 104 femmes, y participeront.
La Fédération française d’haltérophilie, musculation, a été fondée en 1914 sous le nom de Fédération française de poids et haltères qui a pour origine l’Haltérophilie club de France, créé en 1896. Elle compte aujourd’hui quelque 530 clubs.