Harold Hyman, envoyé spécial au Liban pour Opinion Internationale croque les dessous politiques du Liban en photos… Découverte.
Saad Hariri, ex-Premier ministre avec Harold Hyman
Saad Hariri, ex-Premier ministre et fils du grand martyr politique Rafik Hariri, n'est plus au gouvernement mais continue de représenter les sunnites du parti Mostaqbal (Futur). Il est coincé lui aussi par l'élection du Président. En attendant, ses avoirs aux États-Unis sont sous séquestre, ce qui met son groupe de presse Mostaqbal en difficulté.
Nadine Moussa
Lors des récentes élections municipales, la liste civique inspirée du mouvement Madinati Beirut qui a protesté contre la crise des ordures de 2015, a drainé 30% des voix à Beyrouth. Nadine Moussa en est l'une des figures-phare: "les Européens devraient conditionner leur aide au Liban à la réforme électorale, afin d'affaiblir les clans traditionnels."
Mouvement Beirut Madinati
Le mouvement politique de la citoyenneté, Beirut Madinati, a remporté 30% des aux élections municipales d'avril. Le parti chiite Amal, allié mais non inféodé au Hezbollah, reste présent.
Nabih BERRI
Nabih BERRI, chef d'Amal, mouvement chiite parallèle mais distinct du Hezbollah, est le président du Parlement. Il tente de débloquer la situation pour trouver enfin un Président au pays.
Hussein Hajj Hassan, ministre de l'Industrie
Docteur en biologie moléculaire de l'université d'Orléans, Hussein Hajj Hassan est un cacique du Hezbollah. Ce mouvement politique armé se targue de ne jamais commettre d'actions terroristes, mais seulement de résistance contre Israël ou de combat contre Daech en Syrie. et chiite prétend ne pas prendre d'ordres de la République islamique d'Iran. Le Hezbollah soutient la candidature à la présidence de la République libanaise de Suleïman Frangié (pro-syrien).