La vingtième édition de la Fête du vélo a lieu cette année les 4 et 5 juin. Si Dominique Lamoulie a insisté sur l’importance de ce mode de déplacement écologique quelques mois après la tenue de la Cop 21, il n’imaginait sans doute pas que ses propos prendraient une plus grande ampleur avec la pénurie de carburant qui vient de frapper l’Hexagone.
Pour promouvoir son usage, le président du Comité de promotion du vélo (CPV) avance aussi que ce dernier « est accessible à tous, sans exceptions ». En vélo de route, VTT ou VAE, petits comme grands, jeunes et personnes plus âgées peuvent donc s’adonner à sa pratique en toute liberté. Pour rester en forme comme pour découvrir le pays à un mois du Tour de France.
Mais pour favoriser à la fois la « découverte et la forme (thèmes retenus pour 2016), les rencontres et le mieux-vivre », chaque commune, chaque association sportive ou culturelle doit rassembler les personnes autour du vélo, par des centaines d’activités gratuites, familiales ou festives. Randonnées, circuits, courses ou démonstrations sportives, et même balades nocturnes seront donc proposées au public afin de profiter d’un sport non traumatisant pour les articulations puisque le poids du corps est porté par la selle. Organisateurs comme médecins continuent de marteler que « sa pratique quotidienne, ou au minimum deux fois par semaine, fait travailler le cœur et nourrit les muscles en oxygène ».
« Les chiffres clés du tourisme à vélo en 2012 » affirment que 22 millions de français utilisent la bicyclette. Une bonne nouvelle pour l’industrie globale du cycle qui, selon un rapport publié en 2015 par l’Observatoire du cycle, aurait vendu près de 3 millions de vélos en France en 2014.
Pour cette vingtième édition, 8 000 bénévoles seront mobilisés localement, 1 000 animations sont attendues, 500 villes accueilleront les manifestations.
En vingt ans, 20 000 animations ont été organisées, 16 000 bénévoles affectés, et 10 millions de personnes ont participé à la fête.