Les terroristes de l’autoproclamé État islamique détestent la vie, la joie, le sexe… la liberté ! Hier, la barbarie a fait cinquante nouvelles victimes, endeuillant les États-Unis. En frappant cette célèbre boîte de nuit d’Orlando, Daech, qui a armé idéologiquement Omar Mir Saddiqui Mateen, s’est attaqué à une nouvelle liberté, celle d’aimer.
À chaque attentat terroriste, c’est une de nos libertés fondamentales qui est visée : la démocratie parlementaire à Ottawa (Canada) le 22 octobre 2014, le droit à la caricature et à l’humour avec Charlie Hebdo le 7 janvier 2015, les droits des minorités religieuses à l’Hyper Cacher le 9 janvier 2015, la musique et les plaisirs de la vie à Paris le 13 novembre 2015, l’islam humaniste tous les jours dans les pays arabo-musulmans… et la liberté sexuelle au « Pulse » d’Orlando hier.
Si « Pulse », pouls en anglais, lieu de cette dernière attaque, s’est inscrit dans la triste liste des victimes du terrorisme, le cœur de la communauté gay ne cessera pas de battre. Les messages de soutien et témoignages d’émotion affluent du monde entier, montrant d’une seule voix aux terroristes qu’une fois de plus, le monde libre se relèvera. Que les obscurantistes se le disent : les Gay Prides n’auront jamais eu autant de visiteurs que celles encore à venir !
La rédaction d’Opinion Internationale exprime ici elle aussi sa solidarité et son soutien aux victimes et à leurs familles. Si la formule est galvaudée, elle n’en est pas moins juste et nous osons le dire : nous sommes tous homos aujourd’hui !