Pour se mettre au diapason d’une année très chargée sur le plan calendaire, la Fédération sportive gaie et lesbienne poursuit ses actions de lutte contre l’homophobie et les discriminations via le projet Euro Pride House.
Plus de cinq semaines après le tournoi international LGBT organisé par des bénévoles de la structure, la FSGL avait encore choisi la capitale mais cette fois une seule discipline, le foot, pour un match de gala réunissant dimanche dernier au stade Jules Ladoumègue une vingtaine de joueuses et joueurs.
La tenue d’une telle manifestation pendant la compétition européenne la plus prisée, qui plus est en France, avait aussi attiré de nombreux jeunes. Parmi eux, ceux de l’Association logement jeunes travailleurs, invités par le FC Paris Arc en ciel, et les Panamboyz United, associations membres de la FSGL, mais également, comme l’a souligné l’organisation, des « joueurs et joueuses qui s’étaient inscrit(e)s spontanément à l’événement ».
Pour « représenter » le ballon rond et la thématique sociétale, les organisateurs avaient choisi d’inviter Andrea Fuchs et Patrick Gasser, respectivement la conseillère du XIXe arrondissement de Paris chargée de l’égalité femme-homme, de la lutte contre les discriminations et des droits humains, et le directeur de la section football et responsabilité sociale de l’UEFA. Les deux personnalités n’ont pas manqué de saluer cette initiative ni même de respecter, avant le match, une minute de silence en mémoire des victimes de Magnanville.
Prochaine étape pour la FSGL : le 9 juillet prochain avec l’organisation d’une table ronde autour des discriminations dans le sport. La veille de la finale de l’Euro 2016 de foot…