Valérie Fourneyron a deux amours : Rouen et le sport. C’est donc tout naturellement qu’en 2012, après avoir été maire de la cité normande pendant quatre ans, elle a accepté de devenir ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education Populaire et de la Vie Associative.
Docteur de formation et mariée à un généraliste, cette ex-membre de l’équipe de France cadette de volley-ball, a aussi fait de la parité dans les instances sportives et du développement du sport féminin l’un de ses chevaux de bataille. Entretien avec une femme passionnée (réalisé le 19 juillet avec la députée de Seine-Maritime avant le volte-face du CIO face au dopage des athlètes russes et avant la tragédie de Saint-Etienne du Rouvray).
Dans l’entretien, Valérie Fourneyron développe les grandes lignes de ce que pourrait être une diplomatie sportive.
La Présidente du comité médical de l’Agence Mondiale antidopage nous a aussi confié sa colère devant les révélations du rapport Mc Laren sur le dopage dans le sport russe : « C’est un rapport accablant, sidérant avec ce souhait que nous avions eu à l’AMA d’avoir une commission indépendante qui puisse expertiser l’ensemble des allégations des Jeux de Sotchi. On s’aperçoit qu’au-delà des Jeux olympiques de Sotchi, depuis 2011, il y a eu une organisation, un système de dopage pour les athlètes dans 30 disciplines » . Nul doute que les développements surprenants postérieurs à l’entretien n’auront pas fait tomber sa colère.
Entretien.