Le capitalisme a permis, sans exclusive, à l’Occident puis à l’Asie et aujourd’hui à l’Afrique de connaître une période de progrès partagé unique dans l’histoire.
Né dans le bassin rhénan (« l’éthique protestante et l’esprit du capitalisme » de Max Weber sont nés notamment aux Pays-Bas où vient se jeter le fleuve rhénan), ce modèle économique universel a d’abord été d’influence rhénane (des Grisons et de Bâle à Rotterdam en passant par l’Alsace et l’Allemagne). Il a permis de créer et de redistribuer des richesses pour tous (santé, éducation, retraite, ascenseur social…).
Malheureusement, le capitalisme a été dévoyé par un système anglo-saxon complètement dérégulé et sauvage. La redistribution ne fonctionne plus et donne l’impression que le capitalisme est une bête sauvage.
Pourtant, le capitalisme est un système dynamique qui allie la liberté de l’individu, la réalisation de soi et la création de valeur ajoutée (notion centrale du système capitaliste).
Le pouvoir politique doit se charger de la redistribution de cette valeur ajoutée : or, le bras de fer entre les pouvoirs de l’argent et le pouvoir politique est aujourd’hui complètement déséquilibré. D’où l’explosion étourdissante des inégalités économiques devenues sociales et politiques.
Or le capitalisme est avant tout l’expression d’une liberté et donc d’une citoyenneté, d’un projet collectif, d’une responsabilisation des acteurs… Ainsi, dans un phénomène cyclique classique, nous vivons à nouveau les prémisses d’une période où émergent des milliers de projets capitalistes où la Terre et les Hommes seront au cœur du projet.
Ainsi, des milliers d’actrices et d’acteurs du terrain ont décidé de faire vivre (revivre ?) un capitalisme qui mette l’Homme et la Planète au cœur du système. Un capitalisme d’inspiration rhénane plus qu’anglo-saxonne en somme ?
Les projets de ces nouveaux capitalistes sont portés par des dirigeantes et dirigeants de nouvelle génération, conscients des enjeux et qui cherchent à vivre un capitalisme respectueux.
Notre ambition, à Opinion Internationale, est de mettre en avant et de réunir cette nouvelle génération qui tente sincèrement de pratiquer au quotidien un capitalisme humain et durable.
Nous pensons qu’un dirigeant engagé a sa place dans un journal indépendant car l’expression publique est un aspect indissociable de la citoyenneté et de la liberté véhiculés par cette nouvelle économie.
Dans le Cercle des décideurs engagés, nous voulons faire connaître leurs projets, leurs parcours, leur donner la parole pour enrichir la réflexion de nos lecteurs et donner encore plus de sens à ce capitalisme rhénan et surtout universel.
Daniel Aaron
Ambassadeur du Cercle des décideurs engagés