Elle est provocante ? Non, elle est libre. Elle est transgressive ? Non, elle dénonce les carcans qui enferment les femmes. L’œuvre d’Ariane Konstantinovskaia tourne autour de la femme et de ses libertés. Ses peintures, inspirées notamment de ses voyages, – l’artiste a longtemps vécu en Asie, expriment un monde féminin et libre.

Cette vraie Parisienne qui vient d’exposer à Dubaï (« When the West meets the Middle East ») se donne à voir à Paris avec « Portraits de femmes ». Ici, Ariane Konstantinovskaia sublime, revisite, réinvente « L’origine du monde » de Gustave Courbet.

Comme l’écrit l’une de nos chroniqueuses vedette, Françoise Rosenpick : « que ce soit dans un contexte humoristique et coloré, ou dans un univers grave attaché aux traditions, les femmes d’Ariane Konstantinovskaia nous parlent toutes d’un monde qui tente souvent de les soumettre. Inspirée par ses nombreux séjours, à Cuba, en Asie, au Moyen Orient ou en Afrique, Ariane évoque aussi bien la Geisha ou la Barbie stéréotypée, la Femme Monk ou l’Africaine, et toutes gardent leur dignité au-delà des diktats que leur impose leur statut ou leurs coutumes. L’artiste cherche à révéler la vérité de chacune au-delà des apparences. Pleins de nuances, enrichis en matières et en symboles, ses portraits nous invitent à un voyage à travers l’histoire et les continents pour explorer la condition féminine. »

Ariane Konstantinovskaia, c’est un style, un pinceau, un œil sur les femmes du monde…

Michel Taube

Exposition « Portraits de femmes » : Galerie JOSEPH, 123, rue de Turenne 75003 Paris. A voir jusqu’à mardi 21 mai.

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