Brexit : Boris Johnson reconnaît avoir besoin de la « coopération » des Européens
Boris Johnson, favori pour succéder à la Première ministre britannique Theresa May et fervent défenseur d’un Brexit dur, a reconnu lundi soir avoir besoin de « la coopération » de l’Union européenne pour amortir les chocs en cas de sortie sans accord.
Dans une interview à la BBC, Boris Johnson a notamment assuré que s’il devenait Premier ministre d’ici fin juillet, son gouvernement n’imposerait en aucun cas « de contrôles ni de frontières dures en Irlande du Nord » — le risque du retour d’une frontière entre cette province britannique et la République d’Irlande, membre de l’UE, étant l’un des dossiers épineux du Brexit.
Et cela même si, le 31 octobre, jour de la date-butoir du Brexit, le Royaume-Uni quittait l’UE sans accord, comme a plusieurs fois mis en garde Boris Johnson.
« Bien sûr, cela ne dépend pas juste de nous », a reconnu l’ancien ministre des Affaires étrangères. « Cela dépend de l’autre côté aussi. Il y a bien sûr un élément très important: celui de la réciprocité et de la coopération ».
Après les sanctions, l’Iran accuse Washington de fermer la porte à la diplomatie
L’Iran a accusé mardi les Etats-Unis d’avoir coupé de façon « permanente » la voie de la diplomatie et de mentir sur son intention de négocier, au lendemain de l’annonce de nouvelles sanctions américaines visant cette fois de hauts dirigeants iraniens dont le guide suprême.
Tout en renforçant la pression dans un contexte déjà ultratendu après des attaques d’origine inconnue contre des pétroliers et la destruction d’un drone américain par l’Iran dans la région stratégique du Golfe, le président américain Donald Trump a aussi multiplié les appels au dialogue direct avec les officiels iraniens.
Lundi, il a annoncé des sanctions principalement symboliques visant le numéro un iranien Ali Khamenei mais aussi le chef de la diplomatie Mohammad Javad Zarif, visage de la politique iranienne de détente avec l’Occident, considéré comme un modéré et abhorré des ultraconservateurs iraniens.
Guerre commerciale : dégel téléphonique entre Chinois et Américains
Après six semaines de glaciation, les négociateurs de la Chine et des Etats-Unis pour le commerce ont enfin repris langue lundi, à quelques jours d’un entretien très attendu entre Donald Trump et Xi Jinping.
Des droits de douane en hausse, des « listes noires » d’entreprises à l’index et une guerre technologique qui vient de plus en plus se surimposer à la guerre commerciale: la tension a atteint des sommets au cours du mois et demi écoulé entre les deux premières économies mondiales.
Réduisant la tension, les principaux négociateurs chinois et américains ont eu lundi un entretien téléphonique, ont annoncé mardi les médias officiels chinois.
Au cours de cet entretien, le vice-Premier ministre chinois Liu He, le représentant américain au Commerce Robert Lighthizer et le secrétaire au Trésor Steven Mnuchin ont « échangé des opinions sur les questions économiques et commerciales », a indiqué l’agence d’Etat Chine nouvelle.
Cette conversation a eu lieu « à la demande de la partie américaine » et les participants sont convenus de garder le contact, a-t-elle ajouté.
Trois astronautes reviennent sur Terre après une mission sur l’ISS
L’astronaute américaine Anne McClain, le Canadien David Saint-Jacques et le Russe Oleg Kononenko sont revenus sur Terre mardi après une mission de plus de six mois à bord de la Station Spatiale Internationale (ISS).
Anne McClain, Oleg Kononenko et David Saint-Jacques (qui a battu le record de temps passé dans l’espace par un Canadien) se sont posés dans la steppe du Kazakhstan à 02H47 GMT.
Leur départ pour la station orbitale, le 3 décembre, s’était déroulé avec une certaine inquiétude car il suivait la mésaventure arrivée mi-octobre au Russe Alexeï Ovtchinine et à l’Américain Nick Hague : environ deux minutes après leur décollage, leur vaisseau Soyouz avait explosé et ils avaient été contraints à un atterrissage d’urgence.
Les deux hommes s’en étaient sortis indemnes mais l’incident, le premier de cette ampleur dans l’histoire de la Russie post-soviétique, avait représenté un nouveau coup dur pour l’industrie spatiale du pays.