Edito
07H00 - dimanche 8 septembre 2019

Sibeth Ndiaye lance la mode « bleu, blanc, rouge ». Le billet dominical de Michel Taube

 

Nos lecteurs le savent : ma signature vestimentaire, ce sont les chaussettes et la cravate oranges. L’orange était la couleur d’ONU femmes contre les violences faites au premier sexe jusqu’à ce que le mouvement « #MeToo » et sa couleur pourpre viennent balayer la couleur onusienne. Nous l’avons gardée par légalisme et dans l’espoir que l’ONU serve encore à quelque chose.

Les étudiants japonais eux aussi s’habillent n’importe comment (en apparence) pour se libérer d’une société trop normée et étouffante.

Dans l’actu des engagements vestimentaires, saluons Sibeth Ndiaye que nous surprenons en flagrant délit de républicanisme aigu : le 14 juillet place de la Concorde lors du défilé militaire, le 4 juillet lors du séminaire gouvernemental de rentrée, et hier à Bordeaux au Campus des territoires de LREM, à chaque fois, la porte-parole du gouvernement s’est habillée en bleu blanc rouge.

Les mauvaises langues diront qu’elle se prend pour la porte-parole de la France ou pour notre future Marianne…

Pour ma part, tout ce qui peut affermir le socle républicain, la devise et les couleurs tricolores du pays, je suis pour !

Alors, Madame la porte-parole du gouvernement et un peu du drapeau français, je vous propose que nous lançions ensemble la mode bleu, blanc, rouge ! Au risque de jurer sous l’orange auquel je tiens, et si vous jouez le jeu, je m’habillerai prochainement en bleu, blanc, rouge !

Pas n’importe quand ! Je propose le 21 septembre, date clé dans l’histoire de France. En effet, le 21 septembre 1792 fut instaurée la Première République française, la Convention nationale qui abolit la royauté et instaura le suffrage universel (malheureusement que masculin).

Alors, pour la République, pour nos valeurs « liberté, égalité, fraternité », Madame Sibeth Ndiaye, Françaises, Français, osons le bleu blanc rouge le 21 septembre !

 

Michel Taube

Directeur de la publication