Mais qui est donc le père Noël ? Le monsieur avec une grande barbe, de rouge coca cola vêtu, qui habite Rovaniemi, au nord de la Finlande, et qui distribue ses cadeaux aux enfants du monde, en passant par la cheminée ? Et bien ce père Noël, après tout, ça pourrait nous faire du bien d’y croire !
Et puis il y a tous les autres, ceux qui promettent la lune. Et là, la concurrence pour décrocher le titre si convoité de père Noël de l’année est féroce, surtout dans la sphère politique. En France, naguère, papa Noël Macron avait promis aux SDF qu’ils seraient tous logés. Bon. Le père Noël est sans doute bloqué dans les embouteillages cégétistes avec sa hotte remplie de logements. Pour Noël 2019, Gilets jaunes, cégétistes, black-blocs et consorts semblent avoir troué sa hotte.
Que lui reste-t-il à offrir à notre père Noël ? On a aussi le couple Mélenchon – Le Pen (les fiançailles sont proches), père et mère Noël qui promettent un aspirateur à argent des riches pour régler tous les problèmes. Et le PS ? Et LR ? Non. Leur hotte est encore presque vide, comme leur boîte à idées. Ça sent le sapin. Mais quoi de plus beau qu’une forêt de sapins sous la neige de Noël…
Dans le monde, les pères Noël marchands de lune ne manquent pas. Le calife turc Erdogan qui promettait la paix en Syrie grâce à son corps expéditionnaire humanitaire. Non ? Mais rassurons-nous : nous lui remettrons d’un jour à l’autre une autre distinction début 2020 !
Venons-en à ce cher Donald, celui qui nous prend tous pour des Mickey. Donald Trompe son monde. Trump, donc, serait peut-être le lauréat idéal : il promet tout et son contraire, parfois en même temps. Finalement non, ce super père Noël du nuage le plus puissant du monde (qui ne serait alors pas au-dessus de Rovaniemi ?) est plus un enfant qu’un père Noël. Un enfant gâté (gâteux ?), capricieux et paradoxal, une psyché née d’une étrange mixture hétérogène et instable, presque irréel, entre autisme et hyper-agitation. Le pire, c’est qu’outre-Atlantique, il y a pire, tellement pire ! Exit Donald, donc.
Vu en marchand de lune, le père Noël ferait penser au titre d’un célèbre film. Mais comme on ne va pas décerner le titre de père Noël de l’année à… une ordure, même au deuxième ou zu troisième degré, demandons-nous s’il n’existe pas une mère Noël qui rehausserait la prestigieuse fonction et conduirait le traîneau de Noël vers un horizon plus optimiste, plus joyeux ?
Rendez-vous demain avec la mère Noël !
VIVEMENT 2020 !
Jusqu’au 5 janvier 2020, Opinion Internationale vous propose un kaléidoscope – bilan de l’année 2019 et quelques pistes pour 2020.