Il y a peu, Opinion Internationale ouvrait ses colonnes à un Parisien en colère, qui dénonçait le fait que la Seine Saint-Denis commençait à Stalingrad, tant cette partie du 19ème arrondissement de Paris était devenue un ghetto en prise à la concentration de tout ce qui pouvait rendre insupportable la vie des résidents : trafic de drogue, migrants errants dans les rues, délinquance, violence, islamisation, fermeture des commerces, avec la bénédiction de la Mairie de Paris et de la Préfecture de police.
Voilà que depuis quelques nuits, les gentilles jeunes victimes de discrimination qui n’ont pas supporté le confinement jouent à la guerre. Vers 1h du matin, des dizaines de tirs de mortiers réveillent plusieurs quartiers du 19ème arrondissement de Paris, et bien au-delà. Ils ont certainement été entendus dans les commissariats à la ronde. Interrogé par un résident qui s’est confié à Opinion Internationale, le commissariat de la rue Erik Satie a confirmé être au courant des tirs de mortier. Et pourtant, la police n’est pas intervenue.
Le soir du 14 juillet, les tirs de roquettes se sont mutipliés, parfois contre des immeubles, et des incendies de voiture et de poubelle ont eu lieu sans être gênés par les forces de police. Ces scènes incroyables, avec usage d’arme de guerre, se sont déroulées dans plusieurs quartiers de Paris et d’autres villes de France.
Comme pour les autres faits de délinquance, l’impunité (et pas seulement le sentiment d’impunité) est quasi totale. De toute manière, quand bien même ces individus seraient-ils appréhendés, il faut craindre que le procureur ne les poursuive pas, et si par extraordinaire, il faisait son travail de défendre les citoyens, le juge risque fort de ne pas les condamner ou que très symboliquement.
Pas de vague, comme d’habitude, alors que s’étendent les territoires perdus de la République jusqu’au cœur de Paris, ce qui ne s’était jamais produit jusqu’alors. On reprochait à la gauche au pouvoir de faire preuve de mollesse face à la délinquance. Mais depuis qu’Emmanuel Macron est à l’Élysée, la situation a grandement empiré. Aujourd’hui, les citoyens, les policiers, les pompiers doivent battre leur coulpe et baisser les yeux. C’est Assa Traoré qui mène le bal. Les racialistes et autres indigénistes se révoltent avec la bienveillance de nombreux politiques et médias.
Un nouveau gouvernement a été formé et Jean Castex comme Gérald Darmanin affirment avec force et vigueur les valeurs d’autorité et de laïcité. Ils ont du pain sur la planche. Jusque dans les rues de Paris !
On nous annonce une loi contre les séparatismes en septembre ? Commençons par désarmer tous le jeunes désocialisés et radicalisés.
Michel Taube