91 % des candidats au Bac ont eu le fameux sésame au premier coup, c’est-à-dire début juillet. Pour que les 9 % restants ne soient pas lésés par une insupportable discrimination, des séances de rattrapage sont en cours.
L’une d’elles se déroule actuellement au Parc des expositions de Versailles dans le 15ème arrondissement de Paris où sont regroupés des milliers de bacheliers de la région parisienne depuis vendredi dernier.
Selon nos informations, tout est mis en œuvre pour permettre aux candidats de démontrer leur savoir : aucune surveillance, fréquentation assidue des toilettes, triche généralisée par l’usage des smartphones… Selon un témoin, corroboré par une deuxième source, jusqu’à 30 élèves se bousculeraient aux toilettes au même moment, la pause technique étant précédée et suivie par la consultation assidue d’Internet. Une tourista fulgurante aurait-elle frappé ?
Au lieu de pousser la mascarade jusqu’à son paroxysme et faire prendre des risques sanitaires aux candidats en ces temps de Covid (toutes les mascarades ne se valent pas !), il eût été plus simple de décréter que tous les candidats fussent gratifiés de ce fameux devenu pseudo diplôme qui ne sanctionne plus guère les acquis de culture générale, sature les universités d’étudiants condamnés à l’échec, nuit à l’orientation vers des filières techniques en phase avec le marché du travail (merci François Mitterrand et Jean-Pierre Chevènement pour l’objectif de 80% des jeunes au Bac), et contribue au chômage.
Michel Taube