Attribuer le Prix Nobel de la paix à une organisation internationale inter-étatique dont c’est l’objet même de contribuer à sa réalisation nous a toujours paru incongru. Mieux vaut soutenir des femmes et des hommes de courage et de volonté, éventuellement des chefs d’Etats méritants. Mais, bon, puisque le dévolu est tombé sur le PAM, le Programme Alimentaire Mondial des Nations Unies, pour « ses efforts de lutte contre la faim, pour sa contribution à l’amélioration des conditions de paix » dans les zones les plus touchées par la guerre, saluons ce choix.
Eviter que la faim soit une arme de guerre, faire valoir que le besoin de solutions multilatérales est « plus visible que jamais », telles sont quelques unes des justifications de ce choix. «Nous n’atteindrons jamais l’objectif de la faim zéro si nous ne mettons pas également fin à la guerre et aux conflits armés» a précisé Berit Reiss-Andersen, présidente du Comité Nobel norvégien.
La cause est belle et au moins Donald Trump échappera à cette noble sentence, lui qui espérait égaler son prédécesseur Barack Obama.
MT
RDV dans le prochain Live Opinion Internationale jeudi 12 novembre 2020 de 19h à 20h30 sur Zoom. Programme et inscription ici.
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