Quatre morts, quinze blessés, suite à l’attentat terroriste qui a eu lieu le 2 novembre 2020 cette fois dans les rues de Vienne : d’autres victimes sont à craindre et, dans toute l’Europe, le nombre de victimes augmente.
Cette attaque n’est pas l’œuvre d’un individu fou, mais est planifiée par un groupe de fanatiques armés qui veulent imposer une terreur islamique.
La cible ultime était censée être la principale synagogue de la ville.
De telles actions sont intolérables et les condamnations abondent.
Les dignitaires religieux, les intellectuels musulmans et les responsables d’associations doivent jouer un rôle de premier plan contre l’extrémisme que la majorité des musulmans rejettent. Cela devrait être annoncé par ces derniers explicitement.
Les écoles wahhabites répandant l’extrémisme et ces dernières qui se livrent à la terreur doivent être traitées comme des parias ; une cause commune doit être engagée avec les chefs des autres religions dans la recherche de la paix.
La Société civile doit aussi reprendre le dialogue interculturel en ayant une lecture critique des textes saints.
Il est nécessaire que l’ensemble des populations approuve des mesures politiques qui défendent la tolérance, le cosmopolitisme et la démocratie. Seules de telles mesures tempéreront les haines, favoriseront la paix et rapprocheront l’Orient et l’Occident.
C’est ce que veulent voir toutes les personnes honnêtes et les organisations qui œuvrent pour une paix globale comme l’International Council for Diplomacy and Dialogue.
Stephen Bronner (Etats-Unis), Eric Gozlan(France), Antonietta Elia (Italie), International Council for Diplomacy and Dialogue ([email protected])