Après Charlie, c’est l’école et l’Eglise qui sont visées, dans leur capacité même à transmettre le savoir ou un message spirituel. Sans réaction à la hauteur de ce qui est en jeu, chacun d’entre nous se sentira visé dans son quotidien et n’osera plus jamais se tenir droit face aux assauts du quotidien par lesquels les acteurs de l’islam conquérant entendent faire progresser l’islam au-delà de sa sphère religieuse et privée dans nos vies quotidiennes, dans tous leurs aspects les plus variés pour à terme assurer la conquête islamique de notre pays.
Or chacun de nous doit devenir le défenseur de la France dans cette guerre de civilisation que les frères musulmans, les salafistes et tout ce que compte de fanatiques organisés le monde islamique dans les pays du Golfe, en Turquie, en Iran, en Egypte, en Europe et en France même lui ont déclarée. À la guerre chacun accepte de monter au combat car il y a un élan collectif qui le porte. Sans cet élan collectif, il est inutile de prétendre se battre et il ne reste plus que la reddition pure et simple sans même avoir combattu. C’est cela qui est en jeu. Allons-nous défendre notre pays, sa civilisation, son héritage intellectuel et spirituel, ou bien la lâcheté et la mauvaise conscience qui nous ont été infusées depuis 60 ans vont elles nous conduire à la reddition ?
Le président Macron et une partie importante de la classe politique après lui, donnent le sentiment de vouloir sortir des simples postures compassionnelles qui ont été la réponse aux actes islamistes du passé récent. Notons qu’il s’agit d’un changement radical chez notre président, en contradiction avec la posture : « il n’y a pas de culture française », avec la thématique « la France a commis des crimes contre l’humanité en Algérie », par nature imprescriptibles et susceptibles d’attirer sur elle des demandes toujours croissantes et renouvelées de repentance affaiblissant ainsi ses forces morales nécessaires à la riposte de longue haleine. Pour ajouter au trouble, son interview récente pour Al Jazeera est moins claire sur la défense du droit à la caricature et au blasphème.
Car l’objectif des islamistes au niveau mondial n’est rien de moins à terme que la conquête et la destruction de l’Occident. Dans ce programme ambitieux, il est de notoriété publique chez les frères musulmans et leurs mouvances que la France est le premier des pays occidentaux à conquérir, celui pour lequel cette conquête semble être la plus avancée et la plus facile. Ce sera la première étape du grand projet. Ce projet, plus que de moyens offensifs -le terrorisme pour le moment- qui ne sont que la petite pointe émergée de l’iceberg conquérant, s’appuie sur la démographie, l’immigration de masse et surtout la neutralisation des moyens de défenses civilisationnels de notre pays par la culpabilisation, la victimisation, la dénonciation de l’islamophobie, du racisme systémique, de l’islamophobie d’état, aidées en cela par toute l’idéologie d’extrême gauche qui a infiltrée toutes les strates de la société française, des medias, de la politique, de la justice et des milieux associatifs notamment. Cette collusion idéologique qui a entrepris de longue date de saper et d’infiltrer toutes les institutions françaises ainsi que notre pensée politique et intellectuelle a été désignée par le mot « islamo-gauchisme » par Pierre-André Taguieff notamment. Un de ses grands succès a été de nous rendre aveugles collectivement à la guerre déclarée à la France de longue date.
Cette guerre a commencé avec la seconde intifada par une guerre contre les Français juifs, en incendiant des synagogues, en menant la vie dure à leurs enfants dans les écoles publiques de certains départements fortement islamisés jusqu’à les en chasser en quasi-totalité dans le déni et le silence de toutes les autorités de l’Etat. Elle s’est poursuivie par les attaques à Toulouse et Montauban avec l’assassinat d’enfants juifs et de leurs parents dans leur école et l’assassinat ciblé de militaires français. Elle s’est développée avec l’attentat contre Charlie, l’attentat antisémite de l’hyper casher, puis les attentats du Bataclan, de Nice, contre le père Hamel égorgé alors qu’il disait la messe et les deux jeunes femmes égorgées sur le parvis de la gare Saint Charles à Marseille et d’innombrables autres victimes de l’islamisme.
Commencée comme guerre contre les Juifs français, cette guerre s’est ainsi étendue depuis quelques années à tous les champs de la société française dans son ensemble, ce qui en passant contredit le credo si souvent entendu que le conflit israélo-arabe en serait la cause. Chacun en France est devenu une victime potentielle de ce terrorisme. D’actions organisées en groupe et explicitement islamistes, cette guerre est devenue quotidienne et se traduit par l’augmentation de la violence, d’une hyper-violence que l’on mesure maintenant dans les statistiques avec la hausse des attaques contre les personnes et du nombre de morts violentes. Il s’est ainsi développé, sans entrave ni obstacle, une hyper-violence sur fond de racisme anti-français, de suprématisme islamique et de haine de la France propagée par de multiples canaux religieux ou culturels.
L’idéologie islamiste qui est à l’oeuvre dans cette guerre est partagée par un grand nombre de personnes comme le montre les milliers de djihadistes partis faire la guerre avec l’état islamique -pour un djihadiste, combien de sympathisants ?- et une hyper-violence inconnue jusqu’à peu et devenue quotidienne. Notre Etat chargé de nous défendre apparaît ainsi comme déliquescent et en état de délabrement avancé à ceux qui mènent la guerre contre la France avec pour but commun clamé dans des centaines de mosquées radicales plusieurs fois par jour son islamisation et la soumission si ce n’est l’éradication -du moins pour le moment- des mécréants et des infidèles.
Nous venons de vivre l’extension du champ du djihad en France à un point qui n’a été rendu possible que par le déni généralisé de nos élites depuis 2000, par leur lâcheté, leur refus de tenir compte des faits et d’agir en conséquence. Nos élites sont ainsi responsables du niveau de violence effarant de notre société, sur fond d’islamisme et de gangstérisme, et de la montée inexorable du terrorisme islamique qui n’a rencontré aucune opposition sérieuse sur le plan idéologique et répressif, mis à part à l’extrême fin de la chaîne de la violence par l’arrestation des terroristes ou leur mise hors d’état de nuire.
Le déni, la lâcheté, le refus de voir la réalité du problème appellent la violence et la haine contre la France et les Français. Loin d’apaiser le crocodile islamiste, ils l’enhardissent et lui permette de croître et de recruter toujours plus. Personne ne respecte un ennemi lâche et qui refuse de se battre. En refusant de le faire, l’Etat, de protecteur de la Nation, se retourne ainsi contre les Français dont l’ennemi s’enhardit de cette lâcheté et dont la haine se trouve décuplée. Il est temps que nos élites comprennent que leur déni et leur lâcheté le confinent à la trahison de la France, de la Nation et compromettent son avenir.
Ne nous y trompons pas. Boualem Sansal nous le dit avec force : ce n’est pas à du terrorisme que nous avons affaire, mais à une guérilla qui prend son élan pour devenir, le jour venu, une guerre totale contre la France, comme ce qu’il s’est passée en Algérie dans les années 90 et dont l’enjeu sera son islamisation et la rupture civilisationnelle. Nous sommes face à un courant puissant, qui vient de loin, et dont les ambitions se déploient sur le long terme en articulant de multiples éléments –l’histoire lointaine et plus récente de la colonisation et de l’immigration en France, la démographie, l’esprit de revanche chez les anciens colonisés, l’antagonisme historique vis-à-vis de l’Occident, l’instrumentalisation de ses principes et de ses lois, les lois internationales, les organismes internationaux de plus en plus infiltrés et soumis à la doxa islamique, les juridictions européennes, la mauvaise conscience occidentale,…- et les différentes échelles de temps, du court, du moyen et du long terme. Prétendre lutter contre ce phénomène civilisationnel savamment et machiavéliquement orienté et instrumentalisé par certains pays ou organisations islamiques en ne luttant que contre le terrorisme est un leurre et ne mènera qu’à une succession de coups d’épées dans l’eau tandis que la situation de la France ne cessera de se détériorer inéluctablement. La lutte doit se concevoir et se mettre en place dans toutes les sphères où le combat a été engagé par l’islam conquérant, et s’articuler sur les mêmes horizons temporels. Faute de quoi nous laisserons à nos enfants et petits-enfants un pays en état de guerre civile et en situation de basculement civilisationnel, une rupture titanesque après plus de deux mille ans d’histoires. Et cela, nous le refusons.
Que faire ?
Tout d’abord résister. Beaucoup expliquent qu’il faut défendre la laïcité. Mais la défense de la laïcité doit être un des éléments mais non le seul, dans la mesure où celle-ci résulte d’un processus historique typiquement français. Il s’agit d’abord de promouvoir la culture et l’héritage civilisationnel français dans notre pays.
La laïcité est un produit de notre civilisation, élaborée progressivement au long des siècles en tant que séparation du pouvoir temporel et religieux jusqu’à atteindre sa forme actuelle. Les Français ont accepté la laïcité telle qu’elle se présente aujourd’hui -même avec réticence, de gré ou de force- au tournant du XIXe et du XXe siècles parce qu’elle est le produit de leur civilisation d’une part, d’autre part parce qu’il y avait des limites dans l’épreuve de force que certains auraient pu ou voulu engager pour y résister. Cette limite est l’amour de son pays, le fait de savoir qu’il y a quelque chose de plus grand que nos convictions politiques ou religieuses. C’est aussi au fondement du principe démocratique: on accepte la défaite de son camp parce que le vainqueur défend aussi la patrie, même s’il voit son avenir un peu différemment, tandis que celui-ci se refaçonne chaque jour. Les catholiques n’allaient pas rejeter la République et ses lois laïques parce qu’ils rejetaient la violence et pour préserver ce qu’il y avait au-dessus de leurs convictions religieuses et qui est la France. Mais cela signifie qu’on accepte le principe d’une loi égale pour tous et à laquelle on se soumet. Ce n’est pas la laïcité qui a fait la France, c’est la France qui a fait la laïcité.
On voit bien dès lors l’erreur d’analyse que font ceux qui présentent la laïcité comme le rempart à l’islamisation de la France. Il n’est possible de lui faire jouer son rôle de cadre légal permettant de maintenir la religion dans la sphère privée qu’auprès de populations assimilées à la France, qui en partagent le fondement civilisationnel et pour qui le respect de la loi est plus fort que l’appartenance religieuse.
Il n’y a pas de problème pour faire respecter la loi, la laïcité, par des personnes d’origine musulmane mais qui se sont assimilées à la France en renonçant à l’islam en tant que principe politique, ne conservant que ce que nous concevons, nous français, comme étant l’aspect religieux confiné à la sphère privée et en faisant leur l’histoire de notre pays. Cette assimilation n’exclut nullement de rester attaché à la culture du pays d’origine mais simplement d’avoir renoncé à ce qui est incompatible avec la France. Pour des tenants de l’islam politique qui ne tolèrent aucune loi autres que celles de l’islam et qui ont fait leur le projet de conquête, il en va tout à fait autrement. La laïcité devient un simple obstacle qu’il s’agit de saper quotidiennement par une multitude de brèches ou d’entailles que l’on fait à l’édifice en espérant à la longue le vider de sa substance tout en jurant ses grands dieux respecter la loi française et le principe de laïcité.
Il serait peut-être possible de canaliser un petit nombre qui bouillonneront intérieurement mais respecteront la loi de mauvaise grâce si le rapport de force leur est défavorable, mais qui continueront pour autant un travail de sape et de prosélytisme auprès de populations sensibles à leurs discours.
Le fond du problème est donc l’assimilation à la culture et à la civilisation française. Celle-ci conduit à l’acceptation des lois, qui sont les mêmes pour tous, et dont l’esprit est le produit de la civilisation française élaborée au cours des siècles et des millénaires. L’assimilation conduit à l’acceptation de la laïcité. Il n’y a pas d’alternative à revenir à une politique d’assimilation des personnes issues de l’immigration grâce à une école remise sur ses pieds, à la volonté de faire vivre le roman national et à l’affirmation de la fierté d’être français, héritier d’une grande civilisation. Et ce partout sur le territoire national.
Ce volet de l’action passe par le redressement de l’école et la fin des idéologies délétères qui ont conduit à son abaissement continuel depuis une trentaine d’années. La lutte contre le séparatisme annoncée par le président Macron ne saurait se limiter à son volet répressif mais doit s’assoir, pour le long terme, en commençant dès maintenant, à refaire de l’école le creuset de l’assimilation, notamment par la remontée du niveau et des exigences et par l’enseignement de l’Histoire de France et de la littérature française.
La lutte contre l’islamisme doit être un des axes de notre politique étrangère
La lutte contre l’islamisation en cours de notre pays ne pourra être entreprise sans prendre en compte les considérations internationales. Il a suffi d’une annonce très modeste de notre président pour que l’agressive Turquie de Recep Tayyip Erdogan, et beaucoup d’autres pays à sa suite, réagisse de façon menaçante et avec des appels au boycott des produits français. Bien sûr, de telles réactions de la part de pays sous l’influence des frères musulmans ne doivent ni nous surprendre ni nous émouvoir. Mais notre pays va devoir se réarmer moralement dans un environnement international qui ne sera pas pire en réalité que ce qu’il était jusqu’alors mais où les masques sont en train de tomber. Qui croyait en l’amitié du Qatar ou de l’Autorité palestinienne ? Qui n’a pas compris les ambitions démesurées du Sultan Erdogan qui instrumentalise la diaspora musulmane en Europe afin de progressivement placer nos pays sous son influence et peut-être un jour sa tutelle et entretemps exercer sur eux un chantage permanent, ou encore la volonté de la république islamique d’Iran d’exporter la révolution islamique partout où cela est possible même si cette dernière nous menace moins directement de ce point de vue pour le moment ? Qui ne comprend l’incompatibilité ontologique entre l’intolérance islamique que l’on voit à l’œuvre dans presque tous les pays musulmans –pensons au Pakistan qui condamne à mort une chrétienne pour avoir bu de l’eau d’un puits avant un musulman- avec la libre circulation des hommes, des biens, des idées dont ces pays profitent alors qu’elle est le produit de l’ouverture d’esprit et de tolérance que nous avons cru définitivement acquis à la chute du mur de Berlin ?
D’où l’ire du Sultan Erdogan et de pays comme le Qatar qui financent ce plan de conquête et qui craignent que le discours d’Emmanuel Macron n’annonce un changement durable et profond, lourd de conséquences pour leurs ambitions, de notre politique. Cette ire ne faiblira donc pas comme on le voit avec les attaques violentes ad hominem d’Erdogan contre le président Macron. Erdogan entend trouver des relais chez nous afin d’exercer un chantage qui a si bien marché depuis 40 ans : ne luttez pas réellement contre cette entreprise sinon les coûts en termes de stabilité de votre pays seront exorbitants nous disent-ils. Bien sûr, comme pour tout chantage, il faut refuser d’y céder. Les événements, de gré ou de force, et même s’ils ne le savent pas encore contraindront nos dirigeants à ce changement de politique en profondeur.
Car une dynamique est en train de s’enclencher : la volonté enfin sérieuse de lutter contre l’islamisme, y compris sur le plan culturel, politique et intellectuel, entraînera une radicalisation de nos ennemis extérieurs, mais aussi intérieurs comme le montre par exemple les déclarations vindicatives du CCIF depuis que sa dissolution est évoquée. Le gouvernement sera alors face à un dilemme : soit il renonce aux actions qu’il compte entreprendre, soit il accepte le risque d’enclencher ce processus. Ainsi, même si sa volonté de lutter était relativement modeste au départ, si ce n’est timorée, l’enchaînement des événements le contraindra progressivement et sans possibilité de retour en arrière à mettre en place une lutte déterminée : Israël offre un exemple de résistance à l’islamisme par une mobilisation forte et déterminée de la société qui reste pourtant profondément démocratique. L’expérience de ce pays dans la lutte que nous devons engager contre l’islam conquérant est donc infiniment précieuse.
Dans cette crise, Boualem Sansal nous prévient encore : la France ne s’en sortira pas seule. Le combat qui va s’engager après 50 ans de guerre unilatérale menée contre la France par l’islamisme sera celui de la survie de la civilisation occidentale. Nous devrons recevoir le soutien de nos alliés, ce qui n’ira pas de soi, les intérêts de court terme n’étant pas perçus de manière identique. Mais cette lutte doit se concevoir sur le long terme. Tôt ou tard, nos voisins européens percevront également le danger qui les menace. À plus brève échéance, l’agressivité turque ou qatarie, ou encore iranienne pourra finir par faire évoluer les choses en notre faveur. Déjà de nombreux pays européens ont apporté leur soutien à la France sur la question des caricatures. Notons le soutien ferme de l’Autriche, celui plus discret de l’Allemagne, pour des raisons évidentes. Pour conforter nos alliés dans le soutien qu’ils nous apportent nous devrons nous défendre sans que nous soyons perçus comme agresseurs, ce dont nous seront sempiternellement accusés par nos ennemis, mais en agissant comme un pays qui défend son droit légitime à l’existence en tant que civilisation et fermement décidé à rester un pays démocratique. Le précédent israélien sera très utile dans l’élaboration de cette politique et pour en apprécier sur la durée les conséquences et quelles pourront être, dans le temps, les évolutions favorables en termes d’alliances qui finiront par se produire.
Cette lutte passe par un réarmement moral à l’intérieur, par un redressement de l’école et de la volonté d’assimilation à notre civilisation des populations d’origine immigrée. Elle passe par un redressement moral vis-à-vis de pays étrangers hostiles pour résister à leurs menaces, à leur pression et à leur chantage. Elle comportera nécessairement une restriction très forte de l’immigration aujourd’hui excessive, la mise en place d’une politique pénale plus ferme, le renforcement des moyens de la justice et la construction de nombreuses places de prison pour être en mesure d’appliquer le code pénal aux criminels et endiguer la montée de la violence liée en grande partie à ce processus d’islamisation. Cette lutte nécessitera de recouvrer très largement notre souveraineté sur le plan juridique afin de contrôler l’immigration. De même, nous devrons recouvrer notre souveraineté monétaire afin d’engager la politique de croissance économique artificiellement entravée par les mécanismes déflationnistes de Maastricht qui permettra de créer les millions d’emplois qui nous manquent ce qui nuit à l’assimilation des nouvelles populations( les maintenant largement dans l’assistanat et les laissant plus facilement sous la coupe des islamo-trafiquants qui contrôlent de nombreuses cités). La croissance économique et de l’emploi permettra à de nombreux immigrés récents de quitter les quartiers où ils vivent contraints sous la coupe des caïds. Cette politique de croissance aujourd’hui entravée nous permettra également de sortir des griffes financières et d’échapper au chantage économique d’autres pays et de financer une école renouvelée, une justice renforcée et une défense nationale fortifiée.
Sébastien Laye, entrepreneur et Président du Parti Quatre Piliers, et Robert Louis Norres, Chercheur