Ensemble, nous pouvons VAINCRE le CANCER ! La pandémie de la Covid 19 a finalement été riche en enseignements, et parmi ceux-ci, nous pouvons retenir que si nous mettons le paquet sur la Recherche, si les Etats, les laboratoires, les acteurs privés focalisent leurs efforts et leurs contributions financières sur la recherche d’un vaccin, on peut trouver des solutions de nouvelle génération, des thérapies géniques, et raccourcir considérablement les délais et faire que Après Demain soit Demain. C’est exactement le but de l’association Vaincre le Cancer : permettre de focaliser les efforts de la Recherche Médicale sur ces thérapies de nouvelle génération contre le cancer, une maladie qui touche des millions de personnes tous les ans, et en tue bien plus que la Covid 19. Un jour, dit la légende amérindienne, il y eut un immense incendie de forêt. Tous les animaux terrifiés, atterrés, observaient impuissants le désastre. Seul le petit colibri s’activait, allant chercher quelques gouttes avec son bec pour les jeter sur le feu. Après un moment, le tatou, agacé par cette agitation dérisoire, lui dit : « Colibri ! Tu n’es pas fou ? Ce n’est pas avec ces gouttes d’eau que tu vas éteindre le feu ! » Et le colibri lui répondit : « Je le sais, mais je fais ma part. » Alors soyons tous les colibris de la lutte contre le cancer et donnons à l’association Vaincre le Cancer les moyens de faire avancer la recherche pour le grand bien des malades et de l’ensemble de la population. Opinion Internationale publie un dossier de contributions, exceptionnelles de densité, des principaux chercheurs de « Vaincre le cancer ». Un dossier pour comprendre, un dossier pour s’engager : https://www.vaincrelecancer-nrb.org/. Patrick Pilcer, Secrétaire Général de « Vaincre le cancer – NRB », chroniqueur Opinion Internationale et Michel Taube, Fondateur d’Opinion Internationale
Concernant les cancers du sein, ce siècle a débuté avec une définition dite « moléculaire » de ceux-ci. Leur description n’est plus que microscopique, mais tient également compte de leurs caractères plus intimes permettant d’optimiser les traitements. Mieux définir ceux qui bénéficient des traitements, de nouveaux médicaments et éviter des traitements inutiles est un défi majeur.
Ainsi, les cancers du sein sont maintenant caractérisés en plus de l’étendue au moment du diagnostic, par ces marqueurs moléculaires portant sur les mécanismes de sensibilité et de résistance aux traitements anti-hormonaux (70% des cancers), aux traitements anti-HER2 (15% des cancers) et pour les autres types de cancers dits « triples négatifs » (15%) des approches plus polymorphes portant à ce jour sur l’optimisation de la réponse immune, les médicaments agissant sur les voies de réparation de l’ADN et d’autres traitements anti-hormonaux.
Si en situation dites « non-métastatiques » plus de 90% des patientes diagnostiquées avec un cancer du sein sont toujours en vie à cinq ans, ce pourcentage est divisé par deux en cas de situation métastatique. Les progrès réalisés ont toutefois permis ces dernières années d’énormes progrès dans cette situation. Si l’on ne peut encore parler de guérison, tous les sous-types moléculaires bénéficient de ceux-ci. Pour les cancers dits « hormonodépendants » des inhibiteurs de CDK4/6 (agissant sur la multiplication des cellules) et des inhibiteurs de PIK3CA (impliqués dans certaines résistances chez 1/3 de ces patientes) ont transformé la prise en charge. Pour les cancers du sein HER2 positifs, de nouveaux traitements viennent encore plus améliorer le devenir des patientes. Cette maladie est passée de la plus grave à la mieux traitée en à peine 40 ans. Et pour les cancers dits « triples négatifs », une meilleure identification de nouvelles cibles amène aujourd’hui des espoirs réels de transformation du pronostic.
Tous ces progrès seraient impossibles sans l’investissement de tous les soignants et chercheurs, et sans l’arrivée de nouveaux médicaments dont les mécanismes d’action deviennent de plus en plus incroyables. Que ce soient de petites molécules ciblant une anomalie très spécifique ou d’anticorps chargés de chimiothérapie qui agissent comme un véritable cheval de Troie en amenant les traitements le plus précisément possible à leur cible. Nous n’avons jamais été aussi loin dans le domaine de la connaissance et de la technologie, mais les progrès des sciences laissent entrevoir des horizons encore plus bleus.
Professeur Joseph Gligorov
Chargé de recherche INSERM, Directeur exécutif, Institut Universitaire de Cancérologie AP-HP. Sorbonne Université, Sciences et Humanités contre le cancer
Je souhaite agir, je fais un don : https://www.vaincrelecancer-nrb.org/nous-soutenir/
Le dossier « Ensemble nous pouvons Vaincre le cancer » :