Dès son entrée en scène, l’année 2020 – soit-elle bannie de nos mémoires… – a vu un sujet s’installer au centre des préoccupations et des conversations : la santé. Réalisant à quel point elle impactait la politique, l’économie et même l’écologie, nous nous sommes, malgré nous, réappropriés la devise que naïvement nous croyions réservée aux mémés : « L’essentiel, c’est la santé ». Ainsi, le jour de l’an 2021, nous avons sincèrement, et consciemment, souhaité à nos proches une « bonne santé ».
Or la santé, la nôtre et donc aussi celle du pays, dépend à 70 % de la gente féminine, car c’est son pourcentage parmi les professionnels du secteur sanitaire. Pourtant le comité scientifique constitué pour guider nos dirigeants nationaux, le 11 mars 2020, ne compte que 20 % de femmes. Sous-représentées encore, pour ne pas dire ignorées, elles le sont à l’écran, puisque la majorité – 79 % – écrasante des experts appelés à « expertiser » sur les plateaux de télévision sont des hommes ; les femmes étant cependant volontiers consultées en qualité de témoin, reléguées au second rang.
Cette situation doit changer et c’est à cela que s’emploie Alice de Maximy, présidente et créatrice de la plateforme hkind de mise en relation des acteurs de santé, avec le développement du collectif Femmes de santé et le lancement ces jours derniers de sa Charte d’engagement pour une plus grande égalité des représentations.
Les femmes à égalité, Alice de Maximy, par ailleurs auteure de romans d’Heroic Fantasy jeunesse, ne voulant pas que cette vision demeure de la science fiction, a pris les choses en main.
A suivre et à soutenir !
Catherine Fuhg
