L’annonce pourrait tomber ce soir lors de la conférence de presse du premier ministre Jean Castex : dix départements français, sous très forte tension hospitalière à cause de la viralité des variants connus de la Covid-19, risquent fort d’être soumis à confinement partiel les week-ends prochains !
Oui, mais les autres ? Que va-t-on faire dans les 90 autres départements ?
Pourra-t-on survivre encore six mois au bas mot, dans l’attente, loin d’être acquise, de la vaccination de tous les adultes, sous un couvre-feu à 18h, sans cinémas ou salles de sports, sans universités ouvertes, dans des centres villes ou centres bourgs déserts, des restaurants fermés et des équipes de travail qui ne se côtoient plus ? Est-ce vivre avec le virus que de survivre sans pouvoir voyager, notamment pour des millions de compatriotes expatriés ou dont les familles habitent loin de l’hexagone ? Paris, mais c’est le cas de milliers de communes, est déserte, méconnaissable ! Pourra-t-elle le rester longtemps au risque de perdre définitivement son rang de première destination touristique mondiale ?
Et si les pouvoirs publics disaient : « à partir du 1er avril, – nous craignons le poisson d’avril, on rouvre tout sauf dans les territoires où flambe l’épidémie et dans les lieux sans aération suffisante ? La vie reprend son cours mais on triple les amendes contre les contrevenants au port du masque, on multiplie les contrôles (pourquoi ne pas mettre les pervenches sur le coup ?) et l’on recrute 100.000 agents de prévention partout en France. »
Bref renversons la logique et appliquons à toute la société le régime mis en place dans l’école : l’ouverture serait la norme, les fermetures localisées là où des clusters de contamination naissent l’exception.
Parallèlement, tous les soignants de France seraient formés en mars à vacciner tous leurs « clients » et rémunérés pour rendre visite toutes les semaines à toutes les personnes vulnérables soit par l’âge ou en raison de pathologies lourdes. Anticiper, anticiper, anticiper serait la nouvelle maxime de santé publique contre le virus.
Les pharmaciens, les infirmiers, les médecins de ville, les laborantins, les vétérinaires, les kinés, tous les professionnels de santé, en somme, sont autant de soldats qui ne demandent qu’à aller au front dans cette guerre interminable.
L’éducation à la santé à l’école, de multiples mesures de prévention seraient mises en œuvre partout en France : par exemple sur le nettoyage des surfaces et des mains, des campagnes d’information seraient déployées dans le pays. Il est aussi possible de contenir les déplacements dans un périmètre adapté pour réduire la promiscuité dans les transports, développer le « sur rendez-vous », l’activité par rotation comme le suggère Jean-Luc Mélenchon (le leader islamogauchiste a parfois de bonnes idées !), la gestion des files d’attente devant les magasins, comme devant les musées, les cinémas et autres lieux de spectacle, la généralisation des jauges, la distribution éventuellement subventionnées de masques FFP2 et de gel hydroalcoolique et la prise de température à l’entrée desdits lieux culturels et de spectacles et dans tous les centres commerciaux, la généralisation des kits d’auto dépistage rapide, l’utilisation des chiens renifleurs dans des lieux publics comme les aéroports et les gares, l’isolement temporaire strict et organisé des positifs… Il y a tant à faire qui n’a jamais été fait, alors que même les pays qui ont fait le choix de ne pas sacrifier des pans entiers de leur économie n’ont pas un bilan sanitaire plus mauvais que le nôtre… lorsque la population a appliqué ces fichus gestes barrières ! En outre, les locaux professionnels peuvent être aménagés avec le concours de la médecine du travail, qui enfin, contribuerait à la prévention.
Enfin, des milliers d’artistes et de sportifs renommés produiraient des clips, des tutos, des messages pédagogiques sur la « Covid culture » appelant les jeunes à la solidarité et à la responsabilité.
Les Français ne vivent pas avec le virus, ils survivent et n’en peuvent plus de survivre !
Michel Taube
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Covid : pour un Matignon de la Santé publique et de la prévention mercredi 17 mars 2021 à 19h30
***Partenaires de la campagne “Ensemble Prévention Covid” : FNI (Fédération Nationale des Infirmiers), U2P (Union des Entreprises de Proximité), SML (Syndicat des médecins libéraux), FNO (Fédération Nationale des Orthophonistes), CSMF (Confédération des Syndicats Médicaux Français), FFMKR (Fédération française des Masseurs-Kinésithérapeutes Rééducateurs), France Active – FNEAPL (Fédération Nationale des Entreprises des Activités Physiques de Loisirs), FSPF (Fédération des Syndicats Pharmaceutiques Français), IDP (Institut de Droit Pratique), SNIIL (Syndicat National des Infirmières et Infirmiers Libéraux), SNVEL (Syndicat National des Vétérinaires d’Exercice Libéral), UMIH, (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie), UNAPL (Union Nationale des Professions Libérales), Opinion Internationale.